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31/10/2008
Cette fois-ci c'est Google qui s'y colle...

Google lance son encyclopédie Knol en français



31/10/2008
avec une bonne pipe en première page... C'est du raccolage!
31/10/2008
Citation:
Mauvaise nouvelle pour Wikipedia.
On ne voit pas pourquoi. D'une part, Knol existe déjà depuis tout de même un bout de temps, d'autre part son existence consacre la validité du principe de la saisie massive de contenu par l'audience elle-même, alias "Web 2.0", popularisé par la Wik.

Il n'y a d'ailleurs pas moyen de faire autrement : il faut aujourd'hui 2 jours (et parfois 2 heures) pour faire un premier site Web, et un serveur à 400 euros permet déjà de servir 8 000 personnes dont 80 à la fois : tout cela pousse donc comme chiendent. Mais une fois qu'on a un site, on est bien obligé de le remplir avec quelque chose, et pour pas cher.

Sinon, ça donne ceci.

Knol est donc un ancrage Web 2.0 de plus. On ne va pas s'en plaindre, surtout avec les ressources de Google derrière.

Ce qui est plus inquiétant est la flemme planétaire des francophones : les traductions françaises arrivent moins rapidement que les catalanes, les dépôts français de logiciels sont les parents pauvres du web, et la Wik francophone plafonne lamentablement ce jour, 31/10/2008, à 718 000 articles, à peine mieux que la polonaise (546 000), et moins bien que l'allemande (817 000).

Ce n'est pas en posant davantage de tuyaux Internet que la France se sortira de sa place de traînarde. C'est en ayant une Education Nationale digne de ce nom qui assure aux Français une culture générale peur permettant de fabriquer des choses à y mettre. Bogla, au boulot !
31/10/2008
Ben la nouveauté, justement, est qu'il vient de sortir en français
31/10/2008

Je n'appelle pas cela une nouveauté, mais un retard.
31/10/2008
Il est intéressant à ce sujet de lire l'avis d'Eric Fontaine :

ICI

Extrait :
Citation:
Lorsque j’ai lancé ma société en 2006, nous n’étions (mon associé & moi) persuadés que d’une chose et d’une seule. Et c’est encore vrai aujourd’hui. « Nous ne ferons pas de Business avec les Français, ils sont frileux et surtout ils ne sont pas prêt à payer pour utiliser un service Web… ». Ce sont nos propos, je les assume pleinement. Et par-dessus tout, je ne les regrette pas car si nous mangeons aujourd’hui c’est en partie grâce à cette décision. Je précise à toutes fins utiles que nous n’avons jamais levé de fonds. Nous sommes partis avec nos petites économies sans même un prêt bancaire. Quand je dis « petites économies », ce n’est pas une façon de parler, c’est la stricte vérité. Ça marche? La preuve, nous sommes encore là ;) A cela s’ajoutait la volonté de gagner de l’argent avec notre service. Nous l’avons donc pensé payant des le départ. C’était notre deuxième réelle conviction. Et vous savez que pour moi, le mot Business Model n’est pas un vain mot…

La première conséquence de notre philosophie « anti-français » est que nos sites n’ont aucune version française (et n’en auront potentiellement jamais?), ils sont 100% en anglais. Tout simplement car nous avions déjà décidé à l’époque que la Communauté anglophone et principalement les USA seraient notre cible.

Vous voulez des chiffres. 80%, oui 80%. 80% de nos clients sont basés aux USA. 19,8% en Europe et 0.02% en France. Soit 2 clients français… Vous allez me dire « c’est quand même normal, vu la manière avec laquelle vous avez négligé cette cible ». Faux, je vous répondrais. Car faire un site en anglais n’a jamais empêché des Allemands, beaucoup de Néerlandais, ou des Italiens de travailler avec nous. Les Français, si. Alors pourquoi? Lors de mes démonstrations en phase Beta (et même longtemps après), vous voulez savoir quel commentaire a été le plus fréquemment énoncé de la part d’amis (tous cadres dans de grand groupes sur Paris…), de chefs d’entreprise notamment dans l’édition et même de soi-disant « Web People »: « il n’y a pas de version française…?? ».

Là, je prends deux secondes pour recouvrer mes esprits. Attends, je viens de passer 30 minutes à vous présenter en détails (sans aucun bug…rare en phase de demo ;) ) les services et la seule chose que vous retenez c’est l’absence de version française. C’est une blague. Vous faites partie d’une classe socio-professionnelle élevée et l’Anglais (somme toute très basique et répétitif) vous rebute. Mais je pensais que dans une économie mondialisée et avec un background scolaire ultra-classique, vous seriez à même de me dire autre chose que: « il n’y a pas de version française…?? ». Je peux vous assurer que lorsque l’on vous objecte cela et que vous étiez heureux de faire votre demo, votre seule envie est de changer de nationalité :D

En clair, parce que je suis Français (pour ma part, moitié Italien ;) ), je me dois obligatoirement de lancer un site dans ma langue maternelle. C’est hallucinant. Et bien, non. Mon conseil aujourd’hui aux entrepreneurs qui veulent développer un service Web et de le sortir en priorité en version anglaise afin de le rendre simplement le plus accessible possible. Vous penserez à la version française plus tard (si besoin…). A titre personnel, et je sais très bien que je suis loin d’être le seul (enfin j’espère), mes lectures (billets de blog, RSS,…) sont aujourd’hui à 85% en langue anglaise. Et puis les termes, les idées et les (nouveaux concepts) sont souvent évoqués en Anglais.
Je n'approuve pas pour autant cette position, mais j'aime mieux lire une attaque sur la francophonie en (presque) bon français que sa prétendue défense présentée avec une syntaxe et une orthographe pourries.
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