Le site de la rencontre amoureuse sérieuse.
N°Annonce

Mot de passe

Garder en mémoire

<< Précédent | c'est quoi la démocratie ?| Suivant >>
08/10/2008
Voici un petit conte pour essayer de comprendre...
08/10/2008
« Holà Passeur ! Hé ho tu dors ? vingt bondiou vient-y m’chercher ! Ho passeur, y-a du monde qu’attend ! Hooouou !»
Dans la nuit des cris d’ivrognes résonnaient par delà le fleuve réveillant les voisins et leurs chiens.
« Vas-y passeur sinon il va gueuler toute la nuit ! »
« C’est pas l’heure et j’suis même pas sûr qu’il lui reste de quoi payer son passage ! »
« Ho passeur ! Si tu continue à dormir on finira par se faire un pont et tu resteras le bec dans l’eau ! »
La voix hurlait de plus belle « Vivement un pont ! »
Bientôt de lassitude ont entendit grincer la poulie du bac qui lentement traversait le courant le long de son câble. Dans la brume des cris de colère révélèrent une négociation difficile sur le montant du passage, mais la fatigue aidant les grincements se rapprochèrent et tout redevint silencieux, les grenouilles purent de nouveau rythmer la marche des étoiles …

Bien que ce village soit connu pour son calme, une excitation nouvelle germait.

« Qu’est ce que c’est que cette histoire ? » interrogeait la lavandière à l’épicier, « il parait qu’ils veulent faire un pont ? »
« Ben v’là du nouveau je voudrais bien voir ça ! »
Chacun dans le village s’étonnait de ce bruit lancé par l’ivrogne de la nuit ! Faire un pont sur le fleuve pour remplacer le bac mais personne ne pouvait croire en une telle aventure.
Le batelier éclatait de rire : « Quel monde de fou ils écoutent des paroles d’ivrognes ! »
Même le maire voulant couper court à tout initiative qui ne serait pas de son fait, et qui plus est pouvait provoquer des changements qui ne pouvaient être que préjudiciable à sa place de premier homme du village, cru bon de faire un discours annonçant « la nullité des propos véhéments d’un homme pris de boisson et délirant d’incompétence. »

Toute la journée les esprits se moquaient !
Cette idée est complètement loufoque. Cela ne marchera jamais !

Le lendemain à la terrasse de l’auberge les joueurs de cartes avaient enfin des sujets de conversation !
« Bof ça n'a rien de nouveau. Il parait qu’ils ont déjà essayé au village de St Lucas, mais ça ne marche pas, il faut savoir que ca coute un paquet d’écus ! Sans compter que vu la largeur du fleuve c’est techniquement impossible. »

Le samedi au marché un paysan se fit remarquer : « Ca n'a rien d'original, tout le monde avait compris depuis toujours qu'il fallait le faire »

L’idée fit son chemin au point que le batelier s’en inquiétait sérieusement, il convainquit même ses voisins commerçants ! Imaginez la concurrence, ceux d’en face vont vous prendre vos client s’il y a un pont, sans compter qu’il ne sera certainement pas construit là ou le courant est le plus calme pour le passage du bac mais là ou le fleuve et le plus étroit, vous devrez déménager !
Le curé lui-même pris parti pour le bac, faut dire qu’il n’était jamais pressé, et qu’il avait convaincu le batelier que chaque passage gratuit lui assurerait une journée de paradis ! Il ne se voyait guère non plus obligé un jour de prolonger les processions jusque sur l’autre rive, déjà qu’il fallait se couvrir à chaque fois de lourdes chasubles et cela en général en plein été !
Sermon aidant il convainquit une grosse moitié du village de ne pas tenter le diable du changement dont on avait tout à redouter pour la paix du village.

D’un autre coté las de ne récolter que des chantiers de réparation sans intérêts les tailleurs de pierres flairaient enfin un chantier digne de leurs compétences ils poussaient à l’idée d’être payé pour réaliser ce fameux pont. Cette réputation leur donnerait du travail noble et assuré pour le reste de leur vie et même leurs enfants !

Le meunier aussi était pour, faut voir ce que lui prenait le bac pour chaque passage de sac de grains ou de farine, il hurlait au voleur, mais n’avait pas le choix !

Les menuisiers étaient divisés, d’un coté on pouvait faire un pont en bois, technique à la mode en ces temps, mais l’entretien du bac donnait un travail facile et régulier surtout qu’à chaque crue, il se trouvait qu’un câble cassait comme par hasard et que le bac perdu devait être refait à neuf !

Le châtelain local, à l’affut de respectabilité, soutint le camp majoritaire du batelier, et des commerçants, dame il avait besoin des uns comme des autres, comme il ne sortait guère, le bac ne lui servait pas, et trop de passage risquerait d’amener des étrangers et qui sait s’ils ne s’en prendraient pas à lui par jalousie.

Les réunions du village devinrent de plus en plus houleuse, chacun défendant sa paroisse, et alignant des arguments parfois délirants !
« Avec le bac vous tenez vos femmes et vos filles à l’œil, attendez le pont vous les verrez filler compter fleurette sans vous en rendre compte ! »
Cet argument massue fit paradoxalement changer d’avis d’un coup le boulanger, de farouche défenseur du bac il se prit à envisager le pont sous un autre œil, faut dire qu’il avait découvert un jolie soubrette lors d’une livraison sur l’autre rive, qui savaient lui donner du paradis pour un bon prix, mais sa madame étant lavandière surveillait le bac dans son travail.

Le chef du village choisi le camp des défenseurs du bac qui se virent affublé du sobriquet de Bacaleau, uniquement parce qu’ils étaient les plus nombreux, il ne manquait jamais de rappeler les coûts délirant d’un projet aussi absurdes, quitte à perdre quelques voix des juifs qui espéraient financer un peu cette entreprise.

Evidement le maréchal ferrant qui voulait prendre la place du chef du village choisi donc par opposition le camp des pro-pont qu’on nomma vite par dérision les Pontifous !
Seulement voilà comme ce camp était minoritaire et qu’apparemment tout conduisait à un vote contre eux, il offrit des promesses de compensations aux commerçants éloignés du bac qui avaient au fond peut-être plus à gagner qu’çà perdre dans ce projet, ce qui augmentait ses chances.

La tension coupait le village en deux camps qui en venaient même aux insultes sous le regard goguenard de l’ivrogne qui s’amusait fort de ce qu’il avait involontairement provoqué.

Voyant leur nombre diminuer les Pontaleau trouvèrent la parade : Diviser le camp des Pontifou : « Ah vous voulez faire un pont mais comment en bois ou en pierre ? »

Les charpentiers sautèrent sur l’occasion : « En bois il sera fait en moins d’une année ! » quelle économie ! »
Les tailleurs de pierre rigolèrent : « Oui et au bout de 10 ans faudra tout reconstruire ! »
« Avec vos pierres, vos petits enfant pourront peut-être enfin le traverser s’ils arrivent à payer vos dettes ! »
« Avec vos planches, ils pourraient même pas se chauffer, les crues les auront volé avant »

La division régnait dorénavant dans le camp des Pontifoux, faut dire que quand on construit du neuf toutes les voies sont possibles alors que conserver l’ancien ne présentant qu’une voie royale forcément unitaire !

Mais le comble de la débâcle vint quand un des Pontifoux un expert en technique, affirma pour défendre son camp, que si le pont était construit à l’emplacement du grand rocher noir, il serait vite réalisé car les pierres seraient sur place et le fleuve particulièrement étroit.

« Mais ca va pas, c’est en dehors du village » dit le chef du village
« Là ou les enfants se baignent » confirmaient les mères de familles
« Là où il y les plus belles truites » renchérirent les pécheurs.
« C’est la beauté même de notre village que vous détruisez » dirent des anciens.

C’est à l’amont du village qu’un grand rocher noir réduisait le fleuve à l’étroit et cela en faisait un lieu de baignade et de pèche idéal, il était aisé d’aller en haut du rocher pour rêver en contempler la plaine et le village. La tradition voulait qu’aucun couple ne se soit déclaré ailleurs qu’en ce lieu symbolique.

Bref la logique technique se heurtait à toute la qualité de vie des habitants.

Coup de théâtre, le châtelain déclara, je vais payer le pont, ainsi vous serez tous satisfait ! Sur le coup ce fut l’étonnement, comment lui qui était pour le bac a-t-il changé d’avis ?

Le camp des Bacaleaux perdait un membre éminent ! Ce furent des cris de victoire du camp adverse alors les Bacaleaux répliquèrent que le service du bac pourrait facilement être amélioré.
« Comment ! Je n'fais pas mon travail moi !» gueulait le batelier vexé ! Les Bacaleaux se divisaient eux aussi !

Au fait pourquoi le châtelain avait changé d’avis ? Simple il se rendait compte qu’un jour ou l’autre cette idée se réaliserait alors tant qu’à faire autant reprendre considération avec ce cadeau, en plus il pourrait le faire juste en face de son château ! Quoi de mieux pour redorer son blason ! Plus besoin de se mélanger aux gens du peuple pour passer le fleuve en paix !

Tout semblait enfin réalisable, tant que personne ne posa la question « Ou va-t-il être construit ce pont ? » Ce fut le batelier qui inquiet pour son avenir posa la question fatidique et le châtelain décrit le lieu idéal à son avis, c'est-à-dire sur ses terres, face à son château !
Pour amadouer le batelier il ajouta maladroitement : il serait même facile d’y mettre un péage de même que vous payer le bac, cela permettrait de compenser la perte de revenu du batelier pour qu’il accepte ce choix !

. Alors presque unanimement chacun trouva à critiquer ce pont loin de tous au milieu des terres.
« C’est malin on ne gagnera pas de temps »
« Va falloir construire des chemins sur chaque rive pour y aller »
« Malin le châtelain il nous l’offre mais nous le fait payer»
«Le batelier lui-même doutait d’une telle promesse.

Donc ce coup d’éclat fut un coup d’épée dans l’eau.

Tout le village criait sa solution, chacun se mettait à détester son voisin, chacun se prétendant détenteur de la meilleur solution.

Les notables cherchaient en vain une solution pour prendre enfin une décision, mais aucun vote ne semblait permettre une majorité suffisante pour être acceptable par tous. Chaque solution faisait beaucoup plus de mécontents que de satisfaits.

Trahisons, combines arguments fallacieux, promesses, tout y passa, il y eu même une tentative de coup de force du batelier associé aux ferronniers pour proposer un pont si cher qu’aucun espoir de la voir réaliser un jour lui permettrait de vivre encore longtemps à faire passer le bac à tous.

La situation devenait catastrophique, plus rien ne fonctionnait normalement…


...............


Alors où est la solution ?

Je vous laisse réfléchir, la suite du conte viendra...

Bonne lecture !
08/10/2008
10/10/2008
Merci gentille Astre, au moins il y a quelqu'un qui est venu sur ce fil !
10/10/2008
Citation:
au moins il y a quelqu'un qui est venu sur ce fil
! Trazi, mais il faut également le lire
11/10/2008
Bon tant pis, si mon histoire n'interresse pas grand monde, à quoi bon donner la suite ...
11/10/2008
Citation:
La situation devenait catastrophique, plus rien ne fonctionnait normalement…


J'ai l'impression de déja vu.... En France non?

Bacaleau = UMP, Pontifou = PS ???

Bon j'attends la suite
12/10/2008
N'est-ce pas cela qu'on appelle des querelles de clocher ? A ceci prés qu'la paroisse s'appelle ici "état".
Ah, j'aurais du venir pus tôt sur ce fil !
Et la rumeur est partie d'un ivrogne ?
Toujours maintenant, non ?
Ouais mais là, c'est qu'ils tenteraient bien les lascars de nous soûler de vaines promesses, de propos plus creux les uns que les autres !
P'tain, on s'croirait dans une cour de récréation à les voir se balancer des fions à la face !
A quand la suite, Trazi ? La solution ? Ont-ils dévié le lit du fleuve pour passer à gué ?
Allez, nous fait plus languir, va !
12/10/2008

La démocratie ? Voici en tout cas ce qu'elle n'est pas

Bel exemple de maladie mentale à l'échelle de tout un Etat.
Comment espérer qu'on puisse y trouver ensuite des citoyens sains d'esprit ?
Et comme le fait remarquer l'un des commentaires, cette dinguerie se passe à une heure d'avion de chez nous.
12/10/2008
Pas si loin de nous que cela: A Marseille un ami mange son sandwich dans la rue, une bande de gamins ont commencé à l'insulter et à l'agresser parce que c'était le Ramadan...

Que faire face à des gosses ?
12/10/2008
Méthode Bayrou : baffe et, si cela ne suffit pas, coup de pied au cul.

Et qu'on ne vienne pas nous bassiner avec des histoires selon lesquels sanctionner le comportement d'un incivil cesserait tout à coup d'être louable dans le cas où l'incivil apartient à telle ou telle particulières. Il n'existe pas de civisme à deux vitesses.

Reste que si des gamins sont à ce point conditionnés par ce que des parents sans instruction leur ont fourré dans le crâne, c'est que l'E.N. ne fait pas son boulot.
12/10/2008
L'histoire part sur une réflexion fumeuse et non sur un projet bien structuré. Et Vlà, ce que cela donne.....chacun essaye d'avoir raison et de trouver son intérêt.

C'est un peu comme la pierre jetée à l'eau, elle fait des ronds, des ondes qui disparaissent comme elles sont venues. Le résultat est qu'il y a une pierre de plus au fond de l'eau, reste à voir quel impact elle aura dans le cours des choses. Donc, j'attends, avec impatience, le dénouement de ce conte.
12/10/2008
Citation:
chacun essaye d'avoir raison
Que veut dire cette phrase ? Aurais-tu vu des contributeurs se contredire dans ce fil ?
Citation:
et de trouver son intérêt.
Que veut dire cette phrase ? Y aurait-il quelque chose de particulier à gagner ?
12/10/2008
Paga, je parle du contenu du conte et pas du fil
12/10/2008
Fallait l'diiire !

Brétécher avait montré dans le Nouvel Obs une discussion sur les élections. Le marchand de meubles souhaitait une victoire de la droite parce que les gens de droite achètent de beaux meubles et s'asseyent sur des chaises qui coûtent cher. L'ostéopathe souhaitait celle de la gauche, parce que les gens de gauche préfèrent s'asseoir n'importe comment sur les tapis et attrapent ainsi des maladies de dos qu'ils viennent lui demander de soigner. L'intérêt national, vous dis-je, l'intérêt national
12/10/2008
Citation:
Pas si loin de nous que cela: A Marseille un ami mange son sandwich dans la rue, une bande de gamins ont commencé à l'insulter et à l'agresser parce que c'était le Ramadan.
Que faire à ces gosses?


Les emmener sur le port et leur montrer la mer, puis leur chanter FACE à la MER puis leur dire avec GRANDE FERMETE: "RAMADAN c'est là-bas, juste après l'horizon.

ICI pas ramadan toi y en a comprendre? et c'est PAS à discuter! Tu OBEIS ou tu fiche le camps. Tu as le CHOIX le beurre ou l'argent du beurre, mais pas les deux!

Quant aux parents qui ont refilé ces idées débiles dans la mémoire de l'ordinateur de leurs mioches, faut AUSSI s'en occuper grave!
Non mais des fois!

T'inquiète ça va se faire... Car c'est ainsi que naissent et se développent les extrêmes. Faudra pas venir pleurer pour un Liban retrouvé! CQFD.
12/10/2008
... allez pour maintenir le suspens, le début de la suite ...

...La situation devenait catastrophique, plus rien ne fonctionnait normalement !

Sur la rive en face une silhouette s’approchait d’un pas large lent et rythmé habitué aux très longues marches. Il passait rarement, c’était le colporteur.

«V'là le messie» murmura quelqu’un lassé des conflits à propos du pont.

Un silence se fit qui permit d’entendre la voix hélant le batelier pour le passage…

Que le bac parut lent à faire son aller-retour !

A peine débarqué quelqu'un interpella le nouveau venu :
« Tiens toi qui n’est pas d’ici et qui a vu le monde, que ferais tu de notre problème ? »

De quoi me parlez-vous ? Je ne suis pas juge mais contez moi votre soucis »

Après un brouhaha où chacun voulu convaincre de sa bonne foi et de son parfait jugement, il finit par entendre peu à peu les arguments des uns et des autres.

« Je vais y réfléchir cette nuit et demain vous aurez ma réponse »

« Malin il va dormir à l’œil comme cela » persifla une voix.
« Non je dors à l’auberge normalement et laisser moi en paix. »

Dès le petit matin l’impatience régnait que va dire le colporteur ?

Le colporteur pris son temps, déjeuna tranquillement, puis se dirigea vers la place calmement vers la place du village, choisi avec soin l’endroit où se placer pour parler et attendit patiemment le silence complet :

12/10/2008
Citation:
choisi avec soin l’endroit où se placer pour parler et attendit patiemment le silence complet :


Et alors !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! .
13/10/2008
Ben oui, et alors.....
14/10/2008
... suite et fin ...


Le colporteur pris son temps, déjeuna tranquillement, puis se dirigea vers la place calmement vers la place du village, choisi avec soin l’endroit où se placer pour parler et attendit patiemment le silence complet :

« Mes amis, avez-vous remarqué que chacun cherche la solution qui lui apporte le meilleur à lui-même aujourd’hui ? Regardez-vous, vous vivez ensemble, il faut que chacun cherche la solution qui soit la meilleure pour tous et pour vos enfants, même si c’était pour chacun de vous la plus mauvaise des solutions ! »

« C’est tout ? » C’était bien la peine d’attendre une nuit pour cela ! » Dit l’ivrogne qui n’avait rien compris.

Perplexe chacun rentra chez soi, dans la nuit les discussions continuèrent tard.

Le lendemain chaque habitant avait réfléchi et cherchait dorénavant à donner plus qu’à ne recevoir, tous les problèmes se résolurent l’un après l’autre, l’emplacement devint évident, comme par enchantement, même l’avare décida à la surprise de tous de faire un don. Les charpentiers aidèrent les tailleurs de pierre, le batelier révéla les fonds du fleuve et les bancs de sable qu’il connaissait si bien, le châtelain proposa une décoration à ses armes bien sûr, mais contre une importante subvention. Tous apportèrent, qui ses outils, qui ses cordes, un autre ses chevaux, le chantier rassembla toutes les compétences. Le meunier donnait la farine au boulanger qui offrait le pain. Le curé lui-même vint apporter de son vin aux ouvriers qui n’ont jamais travaillé aussi vite et aussi bien et même partagé avec l’ivrogne pour qu’il chante et leurs donne du courage, dans une ambiance de fête et de solidarité. Chacun cherchait à donner le meilleur de lui-même au lieu de vouloir le meilleur pour lui-même.

Aujourd’hui si vous passez par là, vous entendrez les cris des enfants qui crient une antienne « Pontifou-bacaleau-plouf ! Pontifou-bacaleau-plouf ! » pour se donner du courage et sauter du haut du rocher noir dès que les pécheurs matinaux ont quitté la berge cachant dans leurs besace leurs plus belles truites, au loin, solide comme un roc, se découpe la belle silhouette du fameux «pont neuf» construit pourtant il y a fort longtemps dans le prolongement de la plus belle avenue de la ville. Vous y verrez passer tout le trafic commercial de la région car c’est jour de marché, le plus important du conté.

Une légende raconte que parfois le soir il parait qu’on entend un ivrogne appeler dans la nuit sur la plage, mais personne ne sait qui il appelle en vain…
14/10/2008
Jolie ton histoire Trazi.
Quel beau dénouement, on dirait un conte pour enfant…. Malheureusement la réalité de la vie est une autre histoire.
Citation:
....dans une ambiance de fête et de solidarité.

En général, on fait la fête pour célébrer la réussite de quelque chose de positif, un examen réussi, une augmentation de salaire, une promotion, etc. Depuis plusieurs années, on nous la joue plutôt récession et désolation, pas de quoi vraiment faire la fête


Citation:
Chacun cherchait à donner le meilleur de lui-même au lieu de vouloir le meilleur pour lui-même.
Ca c’est quand on a quelque chose à partager, quand on a plus rien à donner, on reste chez soi et on survit comme on peut

Quand le bateau coule, c’est sauve qui peut, les gens pensent plutôt à sauver leur propre existence qu’à celle de leur voisin
Répondre

Page 1 | 2

<< Précédent | c'est quoi la démocratie ?| Suivant >>