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Citation:Comment cela pas intéressé. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() bon maintenant je vais aller lire la suite ![]() | ||
Citation: Contrairement à ce qui semblerait logique, ce sont souvent ceux qui ont le moins qui sont le plus capables de générosité. Observez qui donne quoi aux pauvres ou aux quêteurs ? J'ai découvers beaucoup plus de solidarité entre pauvres qu'entre riches ! | ||
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![]() Vous auriez pu dire "Don quichotte revient !" ![]() | ||
Citation: Tu auras bien moins de boulot mon bon Trazi, les moulins à vent se font rares de nos jours. ![]() | ||
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Citation: C'est normal, le pauvre ne connait pas la valeur de l'argent, d'abord il n'en a jamais sur lui, tout ce qu'il gagne il le donne aux autres ![]() Tandis que le riche sait faire fructifier l'argent qu'il possède et ainsi devient encore plus riche Et puis si le pauvre n'existait pas, le riche non plus (on est riche par opposition à quelqu'un qui n'est pas riche donc pauvre ![]() Salauds de pauvres, c'est leur faute s'il y a des riches ![]() ![]() | ||
Cette maladie dont les causes sont multiples, angoisse existentielle, incapacité à s'ouvrir aux autres, ignorance des principes de générosité, frappe certains individus mais est en plus contagieuse: En effet le riche ayant une propension à s'isoler du reste de la population (réflexe salutaire prophylactique ?) se retrouve entourés de malades comme lui. Dans ces populations marginalisées, sa richesse ne prend alors de sens que s’il essaye d’être encore plus riche que ses semblables. D’où cette chute chronique dans la maladie qui peut atteindre des excès atteignant des comportements psychiquement délirants, et une symptomatologie caractérisée s’exprimant par l’acquisition de multitudes d’objets extrêmement couteux et totalement inutiles telles de Rolex, Ferrari, Yachts. Il existe même une contagion psychosomatique certains pauvres s’essayant à imiter les comportements des riches dans des maisons spécialisées (club rotary par exemple). Pour soigner un riche, il n’est pas efficace de le priver de sa richesse accumulée, car il l’a reconstituera aussitôt par ses relations avec les autres riches, qui se reconnaissent une certaine solidarité mais uniquement entre eux (dégénérescence sélective ?). Il ne reste que la solution de leur démontrer que la façon de mesurer ce qu’il possède est vide de sens, tel que l’argent ou les actions. Du fait de l’instinct grégaire intra-riche, il faut donc simultanément tous les soigner simultanément, ce que les médecins sont en train de tenter actuellement. | ||
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![]() Juste exprimuer l'idée qu'être riche n'est pas forcément un signe de bonne santé mentale ! ![]() | ||
![]() ![]() nan , faut pas naitre riche , mais le devenir ça ça peut etre amusant ![]() | ||
Citation: Je suis d'accord pour attraper cette maladie, toute de suite même!!! Je suis même prêt à payer pour l'avoir, c'est un investissement à fort retour ![]() Tous les pauvres souhaitent être riches Maintenant si vous me trouvez un individu sur terre qui souhaite être pauvre faites le moi connaître.... ![]() | ||
Citation:A priori, tous les franciscains sans exception; sans cela, ils ne seraient pas franciscains. Cela étant, ils ne sont pas très nombreux. peut-être 4 000 dans le monde. | ||
Sans souhaiter être pauvre, beaucoup de gens ne souhaitent pas être riche, mais ne veulent que vivre correctement sans besoin de richesses. | ||
Citation:A commencer, une fois mis à part ces grands noms, par pas mal d'enseignants; sans quoi ils n'eussent point choisi l'enseignement. Citation:La pauvreté est parfois volontaire : elle ne consiste en principe qu'en privation de confort (mais parfois aussi il est vrai en privation de soins, et ça, c'est plus grave). C'est en quoi elle se distingue de la misère, qui consiste à ne plus même pouvoir donner. La pauvreté peut enrichir un caractère. La misère ne peut que le dégrader ![]() Savez-vous la différence entre un salarié et un esclave ? C'est que même quand on n'a pas de travail à donner à l'esclave, on doit bien continuer à le loger et à le nourrir. Le testament de Ravachol est plus que jamais d'actualité. | ||
« Si je prends la parole, ce n'est pas pour me défendre des actes dont on m'accuse, car seule la société, qui par son organisation met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable. En effet, ne voit-on pas aujourd'hui dans toutes les classes et dans toutes les fonctions des personnes qui désirent, je ne dirai pas la mort, parce que cela sonne mal à l'oreille, mais le malheur de leurs semblables, si cela peut leur procurer des avantages. Exemple : un patron ne fait-il pas des voeux pour voir un concurrent disparaître ? tous les commerçants en général ne voudraient-ils pas, et cela réciproquement, être seuls à jouir des avantages que peut rapporter ce genre d'occupations ? L'ouvrier sans emploi ne souhaite-t-il pas, pour obtenir du travail, que pour un motif quelconque celui qui est occupé soit rejeté de l'atelier ? Eh bien, dans une société où de pareils faits se produisent on n'a pas à être surpris des actes dans le genre de ceux qu'on me reproche, qui ne sont que la conséquence logique de la lutte pour l'existence que se font les hommes qui, pour vivre, sont obligés d'employer toute espèce de moyen. Et, puisque chacun est pour soi, celui qui est dans la nécessité n'en est-il pas réduit a penser : "Eh bien, puisqu'il en est ainsi, je n'ai pas à hésiter, lorsque j'ai faim, à employer les moyens qui sont à ma disposition, au risque de faire des victimes ! Les patrons, lorsqu'ils renvoient des ouvriers, s'inquiètent-ils s'ils vont mourir de faim ? Tous ceux qui ont du superflu s'occupent-ils s'il y a des gens qui manquent des choses nécessaires ?" Il y en a bien quelques-uns qui donnent des secours, mais ils sont impuissants à soulager tous ceux qui sont dans la nécessité et qui mourront prématurément par suite des privations de toutes sortes, ou volontairement par les suicides de tous genres pour mettre fin à une existence misérable et ne pas avoir à supporter les rigueurs de la faim, les hontes et les humiliations sans nombre, et sans espoir de les voir finir. Ainsi ils ont la famille Hayem et le femme Souhain qui a donné la mort à ses enfants pour ne pas les voir plus longtemps souffrir, et toutes les femmes qui, dans la crainte de ne pas pouvoir nourrir un enfant, n'hésitent pas à compromettre leur santé et leur vie en détruisant dans leur sein le fruit de leurs amours. Et toutes ces choses se passent au milieu de l'abondance de toutes espèces de produits ! On comprendrait que cela ait lieu dans un pays où les produits sont rares, où il y a la famine. Mais en France, où règne l'abondance, où les boucheries sont bondées de viande, les boulangeries de pain, où les vêtements, la chaussure sont entassés dans les magasins, où il y a des logements inoccupés ! Comment admettre que tout est bien dans la société, quand le contraire se voit d'une façon aussi claire ? Il y a bien des gens qui plaindront toutes ces victimes, mais qui vous diront qu'ils n'y peuvent rien. Que chacun se débrouille comme il peut ! Que peut-il faire celui qui manque du nécessaire en travaillant, s'il vient a chômer ? Il n'a qu'à se laisser mourir de faim. Alors on jettera quelques paroles de pitié sur son cadavre. C'est ce que j'ai voulu laisser à d'autres. J'ai préféré me faire contrebandier, faux monnayeur, voleur, meurtrier et assassin. J'aurais pu mendier : c'est dégradant et lâche et c'est même puni par vos lois qui font un délit de la misère. Si tous les nécessiteux, au lieu d'attendre, prenaient où il y a et par n'importe quel moyen, les satisfaits comprendraient peut-être plus vite qu'il y a danger à vouloir consacrer l'état social actuel, où l'inquiétude est permanente et la vie menacée à chaque instant. On finira sans doute plus vite par comprendre que les anarchistes ont raison lorsqu'ils disent que pour avoir la tranquillité morale et physique, il faut détruire les causes qui engendrent les crimes et les criminels : ce n'est pas en supprimant celui qui, plutôt que de mourir d'une mort lente par suite des privations qu'il a eues et aurait à supporter, sans espoir de les voir finir, préfère, s'il a un peu d'énergie, prendre violemment ce qui peut lui assurer le bien-être, même au risque de sa mort qui ne peut être qu'un terme à ses souffrances. Voilà pourquoi j'ai commis les actes que l'on me reproche et qui ne sont que la conséquence logique de l'état barbare d'une société qui ne fait qu'augmenter le nombre de ses victimes par la rigueur de ses lois qui sévissent contre les effets sans jamais toucher aux causes ; on dit qu'il faut être cruel pour donner la mort à son semblable, mais ceux qui parlent ainsi ne voient pas qu'on ne s'y résout que pour l'éviter soi-même. De même, vous, messieurs les jurés, qui, sans doute, allez me condamner à la peine de mort, parce que vous croirez que c'est une nécessité et que ma disparition sera une satisfaction pour vous qui avez horreur de voir couler le sang humain, mais qui, lorsque vous croirez qu'il sera utile de le verser pour assurer la sécurité de votre existence, n'hésiterez pas plus que moi à le faire, avec cette différence que vous le ferez sans courir aucun danger, tandis que, au contraire, moi j'agissais aux risque et péril de ma liberté et de ma vie. Eh bien, messieurs, il n'y a plus de criminels à juger, mais les causes du crime a détruire. En créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu'ils n'attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu'alors ils ne détruisaient aucunement le crime ; en vérité, les causes existant, toujours les effets en découleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd'hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naîtront. Que faut-il alors ? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant à chacun la satisfaction de tous les besoins ! Et combien cela est facile à réaliser ! Il suffirait d'établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et où chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins. Alors on ne verra plus des gens comme l'ermite de Notre-Dame-de-Grâce et autres mendier un métal dont ils deviennent les esclaves et les victimes ! On ne verra plus les femmes céder leurs appâts, comme une vulgaire marchandise, en échange de ce même métal qui nous empêche bien souvent de reconnaître si l'affection est vraiment sincère. On ne verra plus des hommes comme Pranzini, Prado, Berland, Anastay et autres qui, toujours pour avoir de ce métal, en arrivent à donner la mort ! Cela démontre clairement que la cause de tous les crimes est toujours la même et qu'il faut vraiment être insensé pour ne pas la voir. Oui, je le répète : c'est la société qui fait les criminels, et vous, jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer la société. Du coup, vous supprimeriez tous les crimes ; et votre oeuvre, en s'attaquant aux causes, serait plus grande et plus féconde que n'est votre justice qui s'amoindrit à punir les effets. Je ne suis qu'un ouvrier sans instruction ; mais parce que j'ai vécu l'existence des miséreux, je sens mieux qu'un riche bourgeois l'iniquité de vos lois répressives. Où prenez-vous le droit de tuer ou d'enfermer un homme qui, mis sur terre avec la nécessité de vivre, s'est vu dans la nécessité de prendre ce dont il manquait pour se nourrir ? J'ai travaillé pour vivre et faire vivre les miens ; tant que ni moi ni les miens n'avons pas trop souffert, je suis resté ce que vous appelez honnête. Puis le travail a manqué, et avec le chômage est venue la faim. C'est alors que cette grande loi de la nature, cette voix impérieuse qui n'admet pas de réplique, l'instinct de la conservation, me poussa à commettre certains des crimes et délits que vous me reprochez et dont je reconnais être l'auteur. Jugez-moi, messieurs les jurés, mais si vous m'avez compris, en me jugeant jugez tous les malheureux dont la misère, alliée à la fierté naturelle, a fait des criminels, et dont la richesse, dont l'aisance même aurait fait des honnêtes gens ! Une société intelligente en aurait fait des gens comme tout le monde ! » -- Ravachol | ||
"Ce n'était qu'un ouvrier", comme il le dit lui-même, mais comme il serait souhaitable que des bacheliers actuels sussent s'exprimer dans une langue aussi bien maîtrisée. ![]() | ||
En ignorant l'histoire comment ne pas recommencer les mêmes erreurs ? Est ce parce que les Etats-unis ignorent l'histoire et que la leur n'a que quelques centaines d'années, qu'ils se raccrochent au créationisme ou se permettent de vouloir régenter des pays qui ont trois mille ans d'histoire ? | ||
C’est précisément de cette question que je suis parti, face à ce profond sentiment d’injustice à constater ces écarts d’autant plus que ce ne sont pas les plus riches qui travaillent le plus et encore moins eux qui gaspille le moins. Le constater ne suffit plus il faut reconstruire. Où est la cause ? A mon avis dans le fondement même de nos institutions, notre conception de l’économie de la monnaie, de la propriété. Conceptions exaltées à ce jour comme des résultats spontanés et naturels d’un darwinisme mal compris, d’une conception de la « loi de la jungle » qui ne s‘intéresse qu’au trente seconde spectaculaires où la lionne course la gazelle et pas les huit jours où ces animaux cohabitent en paix, d’un mépris de l’humain étiquetant sous la notion de « nature humaine » les pires comportement comme étant normaux et oubliant les multiples actes de solidarités de générosité désintéressée L’écologie enseigne comme le disent les peuples anciens, comme le montre les espèces grégaires, la cohabitation des plantes et même des insectes que la solidarité, l’altruisme, l’équilibre, sont le gage de la survie de tous rejoignant par là la théorie des jeux mathématique qui aboutit aux mêmes conclusions. Même les solidarités internes à chaque classe sociale se construisent sur les mêmes fondements. Malgré ces preuves et démonstrations accumulées nous avons des règles économiques privilégiant la concurrence et non l’émulation, la propriété individuelle et non le partage, la maximalisation des bénéfices et non l’équilibre des échanges. Résultat le très court terme fait florès et le flux tendu devient la règle, l’éloge de la valeur supplante celui du travail, le mythe de la marchandise remplace le sens de l’objet, même la dignité humaine est remplacée par l’habitude du salariat. Des phrases qui me parlent : « Savez-vous la différence entre un salarié et un esclave ? C'est que même quand on n'a pas de travail à donner à l'esclave, on doit bien continuer à le loger et à le nourrir. » « Si un pays donne une pomme par tête d’habitant si tu en manges deux quel que soit ton mérite, un homme aura faim » « La terre ne nous appartient pas nous l’empruntons à nos propres enfants » Alors comment changer cette dérive qui bousille les animaux, les climats, la planète, l’avenir de nos enfants et nous même aujourd'hui? La solution passe par la mise en place de nouvelles mois fondamentales qui reconstruisent l’économie sur une définition évidente : « L’économie n’est pas la loi du rendement maximum mais la recherche de l’équilibre des échanges afin d’en assurer la pérennité », La monnaie par une reconstruction des valeurs appuyée sur un étalon non manipulable et contrôlable par toutes les populations. La démocratie sur une réflexion de ce qu’est la représentativité, et la vie en groupe, l’équilibre et l’indépendance des pouvoirs. La solidarité par un respect des hommes les laissant libres de revendiquer le droit à la richesse comme le droit à la paresse, oubliant les classifications péjoratives et incitant à une solidarité collective. La liberté de penser de s’exprimer de voyager d’inventer non entravée par des inégalités économiques engendrant murs et barrières, frontières, armées, haines et jalousies, tous ces gaspillages éhontés d’énergie pour le plus grand malheur de tous y compris des nantis inquiets pour leurs privilèges. Toute cette construction nouvelle n‘est pas utopique, car elle est logique, et beaucoup plus évidente que l’absurdité de croire que nous pouvons continuer sans rien changer, à part quelques retouches qui ne font que retarder l’échéance. En attendant que vous le compreniez, le méthane commence à s’exhaler du fond des mers et précipite la fin de notre atmosphère… Ce texte résume tout ce qu’essaye de construire mon site, vous y retrouverez chacune de ces propositions un peu plus développées. | ||
Citation:Cela semble très proche de la loi de Pareto, non ? Lui, c'était 80/20 (80% des richesses appartenant à 20% des gens, la même distribution s'appliquant à nouveau sur les 80% d'un côté et les 20% de l'autre). Je ne saurais dire si ce 85/25 est meilleur ou pire en matières de distribution des inégalités. Y a-t-il un mathématicien dans la salle ? En tout cas, ces distributions sont typiques de ce que l'on nomme les lois scalantes locales : elles suggèrent que la distribution des revenus reste peu ou prou la même quel que soit le milieu considéré, parce que chacun tire de façon similaire pour obtenir la part qu'il estime revenir à son effort dans le sous-milieu pratique qu'il fréquente. Dans la pratique, ça donne cette belle courbe à l'allure d'exponentielle négative. Je ne vois donc guère de façon d'y remédier sauf à obliger chaqun à fréquenter non son milieu, mas tous les milieux, ce qui aurait assurément pour effet de lui remettre les idées en place. « Les intellectuels aux champs et à l'usine ! » disait-on jadis. Qu'on me permette toutefois de faire remarquer que c'est précisément ce qui a été tenté pendant la « Révolution culturelle » par Mao et au Cambodge par Pol Pot et Khieu Sampan ![]() ![]() | ||
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