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A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros ? D'abord à financer les privilèges (plus de 4.000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisations) et les rémunérations royales (11.540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1.260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2.300 à 20.000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté... Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces superprivilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante : un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants. Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des 'voyages d'études', tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain... D'autres ténors politiques, en revanche, continuent à considérer la Chambre haute comme un précieux garde-fou contre les dérives des gouvernements et l'obéissance servile de l'Assemblée nationale. Ala place de se disputer entre pouilleux,vaudrait mieux regarder en haut de l'echelle et ceci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres | ||
Citation:Cela n'a pas commencé avec Jospin, mais avec De Gaulle, qui envisageait de redéfinit totalement ses fonctions dans le cadre de la régionalisation proposée au pays en 1969. Le peuple ne répond jamais aux questions posées par les référendums : tout allait bien à l'horizon, il avait envie de voir une autre tête pendant les conférences de presse, exit la régionalisation. ![]() Le Sénat avait beaucoup tenu tête à De Gaulle. Gaston Monnerville avait comme chacun sait une forte personnalité et était par ailleurs très conscient de sa valeur. | ||
Citation: Bon pour les autres, ça va. Pour lui, ce ne sont que fautes de frappe. De petite frappe, d'ailleurs. | ||
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