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Les professionnels de la Chine, dont je pense faire partie, puisque mon premier voyage remonte à 1956, et reconnu comme tel par Alain Peyrefitte comme « ... précurseur des relations franco-chinoises » en avons assez de la démolition systématique actuelle envers la Chine. Ce n’est pas la jalousie envers le succès commercial, industriel et financier de ce pays, mais la recherche par tous moyens d’essayer de déstabiliser la Chine, et causer ainsi des troubles dont personne aujourd’hui n’est capable d’estimer les dégâts à l’échelle de la planète si cette agression devait continuer. Quel beau prétexte que les Jeux Olympiques de Pékin pour attirer l’attention sur les « horreurs commises sur le peuple tibétain ». Le monde politique s’en émeut à tel point que l’on parle de boycotter les jeux, ou tout au moins la cérémonie d’ouverture. A la demande de mes amis sinologues, je me fais donc leur porte parole pour informer nos dirigeants sur la situation réelle du Tibet, puisque apparemment personne n’en parle faute d’y être allé et bien entendu d’en connaître la chronologie historique. Qui sait aujourd’hui qu’en l’an 1421, la plus haute autorité religieuse tibétaine a rencontré à Wuwei, dans la province du Gansu, le petit-fils de Gengis Khan, Kubilai Kahn ? Un accord a été signé et les Tibétains et les Mongols ont dirigé la Chine pendant plus d’un siècle. J’ai assisté sur place au superbe spectacle annuel commémorant l’évènement, avec photos à l’appui. Qui oserait prétendre que le Tibet n’est pas partie intégrante de la Chine ? Sur le plan religieux, le Dalaï Lama régnait en maître absolu avec un système d’exploitation féodal basé sur la propriété des domaines seigneuriaux. Les propriétaires étaient des nobles, des fonctionnaires, les monastères et leurs représentants, soit 5% de la population, exploitant les 95% de la population en servage. Les moines étaient de grands propriétaires terriens. Parmi les plus grands monastères, il fallait noter celui de Zhebang, ainsi que ceux de Sera et de Gangan, tous situés à Lhassa et possédant 321 manoirs, un millier d’hectares de terres cultivables, 26 pâturages, une centaine de milliers de bestiaux, et 40.000 serfs. Au début de la dynastie Qing, la décomposition des propriétaires terriens était de l’ordre de 30% aux nobles, 40% aux monastères et lamas de haut rang, 30% aux autorités régionales. Les fonctionnaires du gouvernement, possédaient terres, pâturages et manoirs. Une grande partie de ces biens servaient à entretenir le Dalaï Lama. Une petite partie des terres seulement était distribuée aux serfs qui les cultivaient et payaient ensuite des redevances aux fonctionnaires, devenus des aristocrates anoblis, ainsi qu’aux membres des familles du Dalaï Lama et des Baingen Lamas. Il y eut jusqu’à 400 familles nobles à cette époque. Qui sait aujourd’hui qu’en 1955 et 1956 une équipe de chercheurs anglo-américains avaient découvert dans le massif tibétain de l’Himalaya, un gisement d’uranium phénoménal ? En 1959, lorsque ces “étrangers” ont voulu l’exploiter, Mao a immédiatement réagi en envoyant l’armée. Il est vrai que dès qu’une troupe reçoit des ordres précis, il y a des dommages collatéraux graves. Oui il y a eu des monastères détruits, des moines abattus, et comme partout dans le monde, des abus répréhensibles sont commis lorsque la soldatesque arrive. Le Dalaï Lama s’enfuit dès l’arrivée des troupes, emmenant avec lui sa suite, les nobles seigneurs et autres riches fonctionnaires, emportant bien entendu avec eux les richesses accumulées. Il n’est pas de ma compétence de porter un jugement sur l’une ou l’autre des parties, mais simplement de constater des faits historiques indéniables. Tout n’est pas parfait car des inégalités persistent dans ce que l’on appelle la “Chine profonde”, mais j’ai toujours appris que l’on ne devait pas tirer sur une ambulance et ce n’est pas rien de gérer une population de plus de 1.3 milliard de personnes dont 800 millions de paysans. Qui pousse les “exilés” tibétains régulièrement de par le monde à intervalles réguliers à manifester contre la Chine ? Qui a intérêt ? Je suis persuadé que ce ne sont pas le peu d’exilés tibétains éparpillés de par le monde, et qui sont pour moi des Chinois à part entière, au même titre que les 55 autres minorités ethniques chinoises. Il y a des intérêts financiers extérieurs à la Chine et il existe quelques suppositions. Le rapport du taux de change entre le Yuan chinois et le dollar américain n’en serait-il pas une pour faire plier la Chine ? Je reviens personnellement de Chine. Il est prouvé maintenant que ce n’est ni la police ni l’armée qui ont attaqué à Lhassa mais bien au contraire des émeutiers professionnels qui ont agressé des civils chinois. Des témoins et des films le prouvent. Le plus grave reste le relais médiatique mondial. Ceci est lourd de conséquence. Pourquoi le Dalaï Lama qui est invité depuis des années à se rendre à Pékin, avec toutes les garanties de sécurité à l’encontre de sa personne ne répond pas à cette invitation ? Alors qu’il vient de déclarer qu’il était contre le boycott des J.O. Cet éminent chef religieux bouddhiste dont le but est la non violence, devrait montrer l’exemple en appelant de ses voeux le retour au calme et accepter une réunion avec Pékin, ou que ce soit dans le monde. Ce serait le meilleur moyen de régler le problème “entre Chinois”. Jacques Van Minden Président du Cercle Franco-Chinois | ||
Citation:On s'en doute, puisque déjà en 1975 cette occupation du Tibet faisait scandale alors que le pays connaissait tout sauf un "succès commercial, industriel et financier". Citation:Pour le bouddhisme, la non-violence n'est pas une fin. Juste un moyen de ne pas se laisser emporter bêtement par les passions. Lévi-Strauss fait remarquer dans Tristes tropiques que l'apparition de mouvements spirituels planétaire dans l'ordre : bouddhisme, christianisme, islam et non l'inverse a achevé de le persuader qu'il n'y avait pas de progrès moral dans l'espèce humaine, mais bien une régression. Ce que je ne manque pas de constater également quand j'ouvre Cicéron ![]() ![]() | ||
Alixe, on a dejà longuement debattu ces questions, de la legitimité des prententions chinoises sur le tibet. Les deux thèses sont en presence, et c'est tout, qui a raison, qui a tort ? Il reste que les tibetains ont le droit de decider de ce qu'ils veulent ![]() Le point essentiel pour moi, dans le texte que tu viens de mettre, c'est que tout ça c'est bien joli, mais si la chine n'a rien à se reprocher, qu'ils laissent les medias etrangers aller constater eux memes la situation au tibet. C'est quand meme pas compliqué !!! | ||
Citation: Les bretons aussi ? ![]() | ||
Ben oui, y a le FLB non ? ![]() | ||
Citation: Il y avait ; nous sommes civilisés maintenant ! | ||
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Tintin ? Bof, ce type allait en Amérique en 1931 et ne semblait même pas s'y rendre compte de l'existence d'une crise économique (qui, il est vrai, ne frappera la Belgique s'à compter de 1932). Alors comme observateur politique, rions doucement ![]() | ||
Président du Cercle Franco-Chinois je n'en sais surement pas plus que lui.... Rien à se reprocher....la chine ![]() et si d'abord on balayait devant sa porte ![]() | ||
Président du Cercle Franco-Chinois Je ne suis convaincu par ce que je viens de lire, ce monsieur est-il fiable..? ce n'est pas parce que les mongols qui étaient des barbares nomades on frayé un temps avec les tibetains d'alors que ça donne plus de droits de propriété aux chinois. D'autre part insister lourdement sur la société féodale tibétaine est un peu facile, nous aussi nous avons eu des seigneurs et des vilains, question d'époque. Ce qui me gêne le plus c'est sa façon d'insinuer que les américains sont derrière les opposants tibétains depuis 50 ans..encore une théorie du complot a mon sens, d'autant plus ridicule vu le temps écoulé. | ||
Après les dernières polémiques sur les manifestations parisiennes et la question chinoise en Europe, je tiens à faire le point sur certains sur certains arguments qui, d’un point de vue historique, me semblent extrêmement douteux et nationalistes. Je vais commencer par les propos de ce vénérable “sinologue” autoproclamé, Jacques van Minden, qui tiennent au mieux de la fumisterie et de la mauvaise fois, au pire de la propagande éhontée. Tout d’abord, l’auteur : Ce “sinologue” réputé brille par l’absence de toutes références bibliographiques ou universitaires. Il est vrai, je suis méchant, il a été adoubé par Alain Peyrefitte… qui n’était pas n’importe qui puisque qu’il était sénateur RPR de la Seine-et-Marne. Jacques van Minden est surtout connu pour être le président du cercle d’amitié franco-chinois. Un ambassadeur de la culture chinoise dans ce qu’elle a de plus beau, ami personnel de Deng Xiaoping, le célèbre défenseur des droits de l’homme. L’esprit de ses propos n’est pas sans rappeler le cercle d’amitié France-Libye dirigé par notre ami Patrick Ollier, lui même un grand “orientaliste”. etc....etc.... puisque c'est comme çà je ne croirai plus rien ![]() | ||
Citation: Il serait bon de rappeller la societé féodale chinoise à la meme epoque ![]() Depuis mao y a mis bon ordre avec la poigne qu'on lui connait ![]() ![]() | ||
Citation:"Féodale" ??? Depuis le IIIème siècle avant JC, la Chine a majoritairement été un empire. Sacrément centralisé, même ! | ||
La notion de feodalité n'est pas subordonnée au regime politique ![]() Mais si tu vas par la, alors soyons logique pour les pro-chinois le tibet non plus ![]() | ||
Citation:FÉODALITÉ. (Page 1:533) FÉODALITÉ. n. f. Système politique du haut moyen âge, où le pays était divisé en fiefs. Au temps de la féodalité. Au déclin de la féodalité. EMPIRE. (Page 1:453) EMPIRE. n. m. Autorité absolue d'un chef d'État qui porte le titre d'empereur. Si on ne s'en tient pas aux définitions rappelées par les dictionnaires, les discussions ne vont pas servir à grand chose. | ||
Ce qui fait un pays, c'est d'abord une autorité représentative reconnue à l'intérieur comme à l'extérieur. Dans ce dernier cadre, le tibet en tant qu'état indépendant était totalement inexistant en 1950 et auparavant. Que ce soit sur les atlas de l'époque, sur la représentation diplomatique etc. 1) Toutes les cartes des années 1900, 10, 20, 30, 40, 50 représentent clairement le tibet comme une province chinoise. 2) La chine fait partie des nations unies depuis sa fondation en 1945 et l'invasion chinoise du tibet en 1951 n'a jamais été condamné par cette organisation. 3) Les britanniques débarquent au tibet en 1903, c’est le traité de lhassa en 1906 qui donne la suzeraineté du tibet aux indes britanniques. A partir de 1912 les britanniques poussent les tibétains à chasser les ambans et les mandchous autrement dit les chinois. A partir de ce moment les chinois reviennent en force ce qui conduira à la convention de simla en 1914 pour calmer le jeu. 3) La notion de tibet indépendant a été créé artificiellement par les britanniques par cette convention afin de protéger leurs intérêts coloniaux dans la région. Néanmoins cette convention, malgré la ligne Mac Mahon qui divise le tibet en deux parties (une chinoise, une tibétaine), stipule clairement la suzeraineté chinoise sur le tibet. Malgré cette convention, la chine ne reconnaitra jamais cette ligne et continuera de réclamer le retour intégral du tibet comme province. Maintenant l’activisme des états uniens pour déstabiliser la chine, tente de nous faire avaler une histoire à dormir debout à savoir, le tibet était un état indépendant en 1950 ! Et tous les gros benêts de gober la couleuvre… Ces ignares et incultes se voudraient donneur de leçons d’histoires mais la chine a plus de revendications légitimes sur le tibet que la france en a sur la corse… ![]() | ||
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