<< Précédent | | Et si les islamistes avaient raison ? | | Suivant >> |
---|
Citation: | ||
Dès lors, si le débat est déjà bien avancé, il n'existe toutefois pas de consensus sur le fond, du moins en philosophie, pour ce qui est des autres sciences humaines et sociales (les deux sont ontologiquement liées voir indissociable, mais là n'est pas le but de cette contribution), le structuralisme génétique, par exemple, semble être ce qui se rapproche le plus du matérialisme non vulgaire. Certes, hormis la philosophie, je ne pense pas qu'il existe une discipline en sciences humaines et sociales qui nous permettrait de trancher la question de l'existence ou de l'inexistence d'Un ou de plusieurs dieux, à moins de lorgner du côté de la théosophie... Cela dit, je retiens comme tout à fait pertinent l'idée que tout dogme, religieux, métaphysique ou scientifique (je vise certaines dérives et non des moindres cultivées par la science dite économique, à savoir l'homo oeconomicus, lire à ce sujet A.Sen, L'économie est une science morale, Paris, La Découverte). On sait aussi que le grand projet de la science était, et ce dès la Renaissance, de se substituer au discours religieux quant à l'intelligibilité du réel, il ne faut pas perdre de vue le contexte historique et socio-culturel et politique dans lequel s'est déroulé cette révolution (pour faire court il s'agit de la féodalité, lire à ce sujet, U. Ecco, Le Nom de la Rose), car comme le disait si bien Michel Foucault, tout acte de savoir et indissociablement un acte de pouvoir, ce qu'il faut entendre par là, c'est que tout discours dogmatique, religieux ou pseudoscientifique masque en réalité une stratégie de pouvoir. Le pouvoir étant lui-même celui de la maîtrise des richesses déjà là, mais aussi et surtout de celles créées, et bien sur, consommées... (Bref le cycle économique : production, circulation, consommation, etc.) | ||
Néanmoins, je crois pour ma part que chaque idéologie a en elle une part de vérité. La vérité dans l'islam n'est qu'un angle de vue, il y en a d'autres, celui du catholicisme, celui de la science, celui de tel ou tel courant politique. Cela rejoint un peu Nietsche et son perspectivisme, (voir même si on va plus loin, le philosophe (et sophiste) grec Protagoras). La science n'est peut-être qu'une autre forme de religion. Au lieu d'espérer le paradis au royaume des cieux après la mort, elle espère que le paradis sur Terre viendra grâce au progrès. Ce n'est plus la foi en Dieu, c'est la foi dans le Progrès et la Science. Ainsi, la science nous montre une certaine facette de la Vérité. Son intérêt est qu'elle donne des bases plus solides que les autres croyances, des données presque objectives et sur lesquelles il faut, je crois, s'appuyer dans toute réflexion philosophique. Mais la science ne voit qu'un angle de vue, et il y aura toujours des choses qui échapperont à son entendement. Comme je l'avais dit dans un autre forum, la science explique "comment", elle ne se préoccupe pas des questions du "pourquoi". Ce n'est pas pour autant que ces questions n'ont pas de raison d'être. De même, des sujets tels que "Dieu existe-t-il ?", "Quel est le sens de la vie ?" on ne pourra jamais trouver la réponse dans la science. C'est pourquoi il faut les chercher ailleurs, dans le mysticisme, la spiritualité, la psychanalyse à la rigueur, ou d'autres choses. Ce n'est qu'un angle de vue. ![]() | ||
Citation:Ton angle de vue semble faire se confodre la science et la technique, Yla; mince de problème de parallaxe ! La science ne se fixe pas d'autre but (à la différence parfois de ses commanditaires) que Wissenschaft als Beruf, la connaissance pour profession. Il est bon qu'elle y soit encadrée par la morale, sans quoi cela donne des abus que l'on connaît. Et comme il n'est de connaissance réelle que vérifiable, elle vérifie sans relâche, ce dont se passent les religions et les mythes. Mais comme eux elle remplit trois fonctions : décrire, expliquer, justifier. Détails ici. | ||
![]() | ||
publié par Hicham Bougrine Appel aux musulmans Quand le Coran est sioniste! Les islamistes, qui prétendent être attachés au texte saint, le Coran, maintiennent encore, avec beaucoup de mépris, des attitudes hostiles envers Israël. Ce paradoxe doit être sérieusement examiné ! Nulle personne n'ignore que depuis ses premières lueurs, le mouvement sioniste, puis l'Etat d'Israël ne cessent d'être ciblés par des fatwas qui font appel à la destruction. On sait encore que dans le contexte colonialiste le monde arabe,inclus la Palestine, dont la question devrait être traitée à part, car cette terre est régie par des textes sacrés indépassables, se trouva dans la nécessité de se révolter. Le retour en masse des juifs, suite à la demande de la foi,paraissait aux yeux des arabes et musulmans, avoir l'aspect d'une force colonialiste et n'a rien de différent de celle des français, celle des anglais qui auraient à déployer leurs forces pour la domination dans la région. Coïncidence ! Et inconvénient qui ne cessent de menacer toute la région. Le Coran est bien clair en ce qui concerne la promesse de donner la terre sainte aux fils d'Israël. Il suffit de lire du verset 20 au verset 26 de la Sourate n°5 (La Table) pour se rendre compte de cette vérité. La promesse est donnée par Allah et personne n'a contesté ce qui est relatif à la foi. Le seul, à ce que je sais qui a osé contredire la promesse fut Ibn Hazm (11eme siècle). Dans sa célèbre lettre polémique à Ibn-Naghrilla (peut-être le traducteur de quelques passage talmudiques Samuel Ha-naguid), il a souligné que la promesse est un mensonge juifs "Il est de leurs mensonges que dieu leur a promis de leur donner en possession la terre sainte" a-t-il écris. Sa justification fut alors le fait de l'histoire : le royaume des fils d'Israël n'existait pas à l'époque, comment admettre alors que Allah puisse promettre quelque chose qui n'aurait plus d'existence ? C'est dire par la suite que Allah est impuissant de se tenir à sa promesse. Allah selon lui n'a rien promis puisque les fils d'israel n'auraient pas régné sur la terre sainte à l'époque d'Ibn hazm. Drôle de déduction pour un fondamentaliste censé ne plus quitter le texte coranique. Que dirait ce grand savant qu'aujourd'hui Israël est vérité historique ? Quitterai-t-il pour les propos politistes des politicards que sont les Oulémas(savants théologistes) contemporains qui laissent de côté la parole divine, pour s'aligner derrière un publique ignorant dans la majorité, et derrière des politiciens laïcs qui menaient depuis longtemps une lute acharnée contre la religion? L'erreur persiste encore et personne n'a jamais attiré l'attention du publique arabe et musulmane sur le fait dangereux que présente une telle procédure, à la fois pour la foi et la paix mondial. Sur 6258 versets coranique (6236 selon la méthode Koufie moins de 22 versets selon celle de medine ), 670 versets-contes, soit plus de 10,6°/°, nous racontent l'histoire des fils d'Israël (sans compter bien sûr des centaines d'autres versets polémiques ou d'autres qui parlent du premier ancêtre Abraham ou ceux qui racontent sur Jésus). Ces versets sont dispersés dans près de 26 sourates sur 114 soit 22,8°/°. On peut attribuer sans crainte à ces textes le qualificatif SIONISTES. Pas parce qu'ils reprennent l'histoire du peuple en suivant un plan bien défini : l'entrée de Jacob et ses fils en Egypt, la naissance de la nation avec Moise, la fondation du royaume et le règne de David et Salomon, mais aussi ils appellent à l'entrée du peuple dans le territoire promis " 20. (Souvenez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple : "O, mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous, lorsqu'Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu'Il n'avait donné à nul autre aux mondes. 21. O, mon peuple ! Entrez dans la terre sainte qu'Allah vous prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants. (sourat n°5.V, 20et21). Selon les règles, le Ijtihad, l'effort à déployer par tout musulman apte à ce genre de travail pour en déduire les lois à appliquer à partir des textes fondamentaux, le coran et la sounnat, est prohibé. Par conséquent, les musulmans sont appelés à de nouvelles attitudes conformes à la littéralité des textes saints, à rejeter leurs traditions haineuses vis-àvis d’ Israël, en tant que vérité coranique et géographique à jamais (voir sourat n°17. V, 2à8). Nous savons bien que les islamistes et les laïcs se divergent idéologiquement mais ils se convergent facilement lorsqu'ils s'agit d'Israël. Qu'ils répondent ou non à cet appel, Israël est le fait accompli, le mot prononcé par Allah. Abdelkader AMLOU est un poète marocain membre du Conseil de l'AFEMO www.amlou.weblogg.no www.lesioniste.blogspot.com | ||
..si le coran & le prophète(swl) le disent alors ![]() | ||
au contraire de ce qu'a dit qlq sur ce debat , non pas que trois dieu absolus ne peuvent coexister , mais qu'il y a un seul et unique dieu , pour lequel, l'humanité entiere n'est qu'un infime point, dans l'immense univers. puis à tout ce là, suit la religion, qui est le fait formé par le communitarisme d'un cerle de religieux, qui se sont reservé une denomination pour se differencie des autres cercles semblables. "les musulmans" " les chretiens" "les judaiques" "les boudistes"......... . c'est l' ecartement de ces cercles du dieu absolu qui a engendré la repulsion fracticide entre eux . dans ce contexte, la religion devient l'ennemie de l'humain , mais la foi en un dieu unique absolue , ne peut que unire l'humanité , ne peut etre qu'un bienfait pour tous, mais malheureusement, il ne peut servire l'interet des religieux de tout bords . | ||
Citation:En quoi le bouddhisme s'éloigne-t-il de quoi que ce soit ? ![]() Il conseille à ses adeptes de garder leur religion. | ||
Quant aux intégristes musulmans, ceux qui ont raison sur tout, on sait qu'il y en a beaucoup, faut les laisser venir, c'est inéluctable mais ils se rendront vite compte que si nous sommes devenus la civilisation la plus évoluée du monde ce n'est pas un hasard ! Nous en reparlerons. AigleNoir | ||
Citation:Il sait ce que ça veut dire, le blaireau, le mot « citation » ? Et pour la signification de « Lu sur Usenet », il faut lui faire un dessin aussi ? ![]() | ||
Ah oui les citations et les lectures...on les choisit non ? Affinez, affinez encore, vous verrez...vous parviendrez bientôt à dissiper les brumes qui encombrent votre docte cervelle ! Vous n'aimez pas le mot con ? Blaireau ça ressemble trop à un prix congourt raté, vous ne trouvez pas ? Evidemment blaireau ça fait classe...Quelle culture n'est-ce pas ? | ||
Citation:Il semble que tu confondes ici le blaireau avec le putois et la mouffette (cettte dernière également nommée skunks). Il semble également soit que le sens du mot t'échappe, soit que tu le projettes sur une vision du monde qui serait tienne et manquerait fortement de subtilité. | ||
le mysticisme la spiritualité........à ne pas melanger avec la psychanalyse ![]() | ||
Citation:Bon appétit (je ne me lasse pas de ce bouquin) : ICI ![]() | ||
Mais il y a un grand Mais, si on peut chercher la connaissance scientifique dans les livre, la spiritualité, elle , ce n'est qu'en soit qu'on peut la chercher. | ||
Quelle est la recherche qui ne peut être aidée par des conseils judicieux, que ce soit d'un livre ou non ? | ||
«C'est de l'ignorance, que de ne pas distinguer ce qui a besoin de démonstration et ce qui n'en a pas besoin. » (Aristote) Je remarque une première chose c’est que si le sens de deux mots est proche, ces derniers n’ont pas toujours une pratique, une sémantique ou une étymologie équivalente. Dans ce cas c’est même une évidence, ajouté à la base que ce défi n’a aucun sens. Je pousserais même en disant que l’auteur nous démontre son idéal de pensée en étant très loin de la perfection dans son analyse. L’idéal étant une idée de la perfection acceptable, la perfection étant ce que l’on recherche avec un sens de perfectibilité, il y a là une ambivalence très claire même si la source est identique la direction est diamétralement opposée. Perfection qui vient du latin Perfectio : (complet achèvement, perfection) parent de Perfectus verbe signifiant : (achevé, terminé, complet, travaillé avec art, fabriqué, confectionné). Idéal du Grec Eidos signifiant forme, idée. Cet adjectif désigne ce qui n’existe que dans la pensée ou dans un autre sens ce qui est parfait. Le substantif désignant un modèle parfait, servant de but et de norme dans tout domaine. Donc à rapprocher plutôt de Perfectīvus qui tend à la perfection avec le sens de réunir toutes les qualités, sans nul mélange de défauts. Le latin ne se trompe pas plus lorsqu’il nous donne les deux aspects : à savoir « imperfectivus et perfectivus » par rapport « perfectio et imperfectio » ce dernier signifiant très clairement état de ce qui est inachevé et non de ce qui est imparfait. Donc pour la partie étymologique l’auteur nous fait déjà un numéro perfatŭus (parfaitement sot). "Afin d’éviter toute interprétation inadéquate de ces propos, je tiens à rappeler que toutes nos conceptions humaines « apparemment idéales » de Bien, de Beau et de Vrai ne sont que de pâles reflets de l’Idéal « en soi ». En réalité, dans les infinis concepts pensés par les humains (homme, femme, cheval, voiture, égalité, justice, etc., etc.), chacun n’a de l’Idéal que sa représentation personnelle, mais pas la connaissance véritable de l’ « Idéal en soi » : celui-ci, en tant que tel, nous reste à jamais inconnaissable, et encore moins représentable dans nos images !" Sa démonstration étaye on ne peut mieux mes propos, l’idéal étant pour lui la perfection il fusionne allègrement les deux et oublie par là-même de nous démontrer l’impossibilité de son défi. Méthode pratique certes car « il n'y a de science que du nécessaire » (Aristote) mais dans ce cadre qu’elle la nécessité de l’impossibilité à démontrer son affirmation ? ![]() | ||
![]() ![]() | ||
Citation: pfff!!! tu es un ventre sur pattes toi ![]() ![]() | ||
I II III IV V VI VII VII VIII IX X ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ||
| ||
<Précédente | 2 | 3 | 4 | Page 5 | ||
<< Précédent | | Et si les islamistes avaient raison ? | | Suivant >> |
---|