Le site de la rencontre amoureuse sérieuse.
N°Annonce

Mot de passe

Garder en mémoire

<< Précédent | un peu de romantisme pour changer.| Suivant >>
31/07
basta la politique, les émissions scientifiques le présent dévorant nos vies....et si un peu de nostalgie
laissait perler un peu d'humidité au coin de l'oeil ? pas des torrents de larmes, non, juste un petit demi tour sur le sentier enfui de l'adolescence.
une introspection où le temps serait sécable et les aller-retours possibles...tout ça pour se dire que nous avons certes changé, grandi, évolué....mais que la source de nos petits bonheurs n'est pas tarie.
La source de nos gros chagrins n'est pas tarie non plus. il suffit d'ouvrir la boite à souvenirs pour sentir son flot à la fois dangereux et nécessaire à notre compréhension de nous-mêmes.

Voilà, J'ai 17 ans et le droit d'en raconter et d'en mentir à ma guise....
C'est ma dernière année de campement d'été avec parents et cousins sur un terrain sans eau ni électricité....Nous avons creusé de nos mains un puits sur l'assurance d'un sourcier.....un ex marin pêcheur confortablement installé dans un alcoolisme débonnaire...
En fait après avoir dépassé allègrement la profondeur où la nappe phréatique était censée se trouver, nous avons renoncé et profité de la fraicheur garantie par ce "puits du renoncement".
Nous y suspendions beurre, lait frais et autres denrées au bout de longues cordes où s'accrochaient les seaux de chaque famille..
Entre baignades, jeux de plage, longues promenades nocturnes, grillades de sardines, patates jetées dans le feu de camp enveloppées de papier aluminium....bref le bonheur simple qui tombait invariablement au temps des mûres grapillées au long des haies.
Un copain devait me rejoindre pour notre le dernier week end ....C'est ce qui m'a donné le courage d'oser, je crois
Elle était fraiche comme une rose. une jolie brunette au yeux rieurs ....C'était une locale, qui bossait pendant ses propres vacances.. Juchée sur la camionnette qui livrait le pain pour tous les estivants de la commune, elle grandissait ainsi ce charme inimitable des jeunes filles en fleurs.
Tous ces matins où l'envie de la rencontrer en d'autres lieux me tenaillait, étaient contrariée par le nombre de clients qui me rendait mutique....
Dernier matin, dernière chance...avant l'arrivée de mon pote.
Je rusai, en laissant les derniers clients se servir, puis petite course vers le véhicule qui redémarrait ; "attendez, attendez" ....
Enfin seul face à la jeune beauté. plus le choix; c'était oser ou mourir de dépit.
Elle fut étonnante de naturel, de simplicité; elle accepta tranquillement.
je doublai la mise en lui expliquant la venue de mon pote, et qu'il serait plus favorable que nous soyons quatre plutôt que trois....
Elle réfléchit deux secondes et avança "ok je vais voir ce que je peux faire"

Elle fit donc et le fit très bien; Elle nous rejoignit le soir accompagnée d'une amie aussi jolie qu'elle
la brune pour moi, la blonde pour lui...
Les hasards de la vie firent que les choix de nos futures épouses furent inversés ; cette fois la blonde pour moi, la brune pour lui....
mon pote fut mauvais joueur. il se plaignit après coup de la rapidité "d'entrée en matière" de sa compagne d'un soir...Ingratitude compréhensible, mais même pas un merci à son vieux pote !
Que la soirée fut courte ! nos baisers encore chastes sur la plage rafraichie, la pinède qui embaumait, les vaguelettes qui s'échouaient sans colère devant nous....
il fallut bien se quitter...chacun regagnait le lendemain sa vie, privé de cette insouciance saisonnière.
Comme l'appétit vient en mangeant, je souhaitais, un peu trop ardemment sans doute, de la revoir au dernier week end avant la rentrée....
A moi de trouver un autocar , de me munir d'une petite tente, et de camper seul sur ce terrain déserté de tous...et surtout de l'attendre avec délices....
J'attendis...beaucoup, puis je marchais... beaucoup aux alentours du domicile des ses parents...
Rien, ni personne...un bon apprentissage du contrôle de mes frustrations masculines...
Lundi matin c'était jour de rentrée pour les lycéens, je montais dans l'autocar qui me ramenait vers Nantes avec tente et bagages .
Surprise ! elles étaient là, toutes deux assises sagement, baissant les yeux et silencieuses....
triste histoire sans paroles... .elles descendirent vivement devant leur lycée et moi je changeai d'autocar pour regagner le foyer familial....
Je me dis aujourd'hui qu'avec mon inexpérience amoureuse, j'aurais vite rempli étourdiment ce jeune ventre d'une grossesse non désirée....nous n'étions pas prêts, elle fut prudente avec intelligence.
Si nous avions eu les portables d'aujourd'hui, de futurs contacts auraient été possibles, qui sait ?
Mon bonheur aurait choisi une autre direction une autre intention, peut être plus paisible plus plausible ?
Je repense parfois à "ma petite boulangère d'un soir" et à ces beaux soirs d'été de ma jeunesse.



31/07
"Ce que le cœur retient, la mémoire ne le perd jamais"

Alex n’était pas du genre à faire du bruit. Il avançait dans le monde en silence, comme on marche dans une bibliothèque, par respect pour tout ce qui l’entoure.
Il avait quinze ans, des yeux qui observaient tout, et un secret dans le cœur : il était amoureux de Léa.

Léa, c’était l’élan. L’élan dans sa voix, dans ses gestes, dans ses idées parfois folles. Elle riait fort, vivait fort, comme si la vie ne méritait que ça. Elle ne savait pas qu’Alex la regardait souvent, qu’il retenait parfois son souffle juste pour écouter le son de son rire, ou qu’il reconnaissait la façon unique dont elle disait "bref" quand elle voulait changer de sujet.

Il n’en parlait à personne. C’était à lui, ce sentiment. Une chose douce, comme un secret précieux qu’il gardait contre son cœur.

Ce n’était pas un amour triste. C’était un amour timide, un peu maladroit, mais plein de lumière. Il n’attendait pas forcément quelque chose en retour. Il voulait juste… que ça existe.

Un jour, au printemps, le soleil s’invita dans la cour du lycée. Léa était assise seule sur un muret, les yeux levés vers le ciel, comme si elle attendait quelque chose. Ou quelqu’un.

Alex passa près d’elle. Elle tourna la tête et lui sourit.

— Tu veux t’asseoir ? dit-elle, simplement.

Il hésita une seconde. Puis s’assit.

Ils ne dirent pas grand-chose. Quelques mots sur le ciel, les devoirs, les vacances qui approchaient. Mais pour Alex, c’était énorme. Ce moment existait. Il était réel. Léa lui parlait, le regardait, partageait un instant avec lui.

Il ne lui déclara pas sa flamme. Il ne le fit jamais. Mais ce jour-là, il comprit quelque chose : l’amour, parfois, ce n’est pas être choisi. C’est oser être là. Aimer sans demander, sans posséder. Juste aimer.

Des années plus tard, il y repenserait souvent. À cette lumière dans l’air, à ce silence doux entre deux phrases, au sourire de Léa. Il n’avait pas eu besoin de plus.

Car certaines premières amours, même sans suite, nous apprennent à aimer pour de vrai. Et ça, c’est déjà beaucoup.

bon c'est pas tout çà il faur que je retourne décorner
Répondre

Page 1

<< Précédent | un peu de romantisme pour changer.| Suivant >>