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04:16
ils ne sont meme pas capable de ce type d'analyse

"Donald Trump et Falstaff : le grotesque au cœur du pouvoir

Dans l’histoire politique contemporaine comme dans le théâtre élisabéthain, certaines figures semblent surgir pour incarner une époque, en concentrant en elles les contradictions, les passions et les dérives d’un monde en crise. Donald Trump, Président des États-Unis, et Sir John Falstaff, personnage de William Shakespeare, partagent bien plus qu’il n’y paraît. L’un est un homme de pouvoir bien réel, l’autre une figure fictive, mais tous deux se situent à la frontière du burlesque et du politique, du comique et du tragique, incarnant une forme de grotesque charismatique qui fascine autant qu’il dérange. Comparer ces deux figures permet d’interroger la place du ridicule, de la rhétorique et du cynisme dans les sphères du pouvoir.

Un charisme outrancier et théâtral
Dès leur première apparition, Trump et Falstaff s’imposent par leur verbe débridé, leur présence tonitruante, et un style délibérément provocateur. Falstaff, ce vieux chevalier ventripotent, n’a que moqueries à la bouche et répliques brillantes à offrir ; il détourne les codes de la chevalerie, tourne la guerre en dérision et ne se prend jamais au sérieux. De même, Donald Trump, avec ses discours populistes, son goût du slogan, et son usage intensif des médias sociaux, s’est façonné une image de tribun qui parle “vrai” – ou du moins, qui parle fort. Comme Falstaff, il amuse, choque, séduit et irrite. Ce sont des figures spectaculaires, qui transforment l’espace politique ou dramatique en scène de farce, avec pour armes principales l’ironie, l’exagération et la performance.

Des figures du désordre et du renversement
Dans les pièces de Shakespeare, Falstaff est l’agent du désordre social. Il incarne la dérision des valeurs traditionnelles : l’honneur, le courage, l’obéissance à la hiérarchie. Il se rit des batailles, fuit le combat à Shrewsbury, et invente des exploits qu’il n’a jamais accomplis. De même, Trump s’est présenté comme un rebelle contre l’ordre établi, dénonçant l’élite politique, les médias traditionnels, les conventions diplomatiques. Il a renversé les codes du langage présidentiel, imposant un style brut, polémique, souvent indifférent à la vérité – ce que certains ont qualifié de “post-vérité”. Ces deux personnages sont donc subversifs : ils sapent l’autorité des institutions en se posant comme figures extérieures, voire persécutées, malgré leur influence réelle.

L’hédonisme et le culte du moi
Falstaff ne vit que pour la boisson, les plaisirs, et sa propre survie. Il ment, triche, et trahit sans scrupules – mais toujours avec un humour irrésistible. Il n’aspire pas à gouverner, seulement à profiter. Trump, en revanche, recherche le pouvoir, mais son comportement est profondément égocentrique : il se présente comme le sauveur de la nation, mais réduit souvent le discours politique à sa propre personne, ses succès, ses combats. Comme Falstaff, il transforme tout en spectacle tourné vers lui-même. Les deux sont narcissiques, manipulateurs, et profondément individualistes. Ils vivent dans un monde de fiction qu’ils façonnent à leur image : Falstaff par ses récits inventés, Trump par ses “faits alternatifs”.

La chute du bouffon
Mais ni l’un ni l’autre n’échappent à la chute. Falstaff, après avoir été le compagnon adoré du prince Hal, est rejeté froidement lorsque celui-ci devient le roi Henri V : “Je ne te connais plus, vieil homme”. Ce moment marque la fin de l’illusion : le pouvoir ne tolère pas éternellement la bouffonnerie. De façon parallèle, Trump, après avoir captivé les foules et occupé le devant de la scène mondiale, a connu la défaite électorale, suivie de multiples procédures judiciaires. Comme Falstaff, il a été utilisé et mis à l’écart, incarnant la vérité brutale que le pouvoir exige une certaine gravité, qu’il ne peut être éternellement tourné en dérision. et il a reussi a revenir

Conclusion : Le grotesque comme miroir politique
Falstaff et Donald Trump incarnent une forme de grotesque au pouvoir. Ils ne sont ni fous ni stupides : ils savent captiver, détourner, séduire. Ils exploitent le rire pour dominer, la parole pour affaiblir les codes établis. Mais là où Falstaff accepte finalement son destin de figure rejetée, Trump, lui, refuse la marginalisation, continue de lutter, de revendiquer, de jouer sa partition. Tous deux nous montrent que le comique peut être une arme redoutable, mais aussi un danger pour les institutions. À travers eux, Shakespeare et l’Histoire nous rappellent que la frontière entre farce et tragédie est parfois bien mince, surtout lorsque le bouffon s’approche trop près du trône.

çà a de la gueule non ce parallèle? ben pas un journaleux ne l'a détecté quel manque de culture!


05:12
oui, on dirait du de Villiers ....il fallait s'en douter semble-t-il...Après un sujet, un mot coincé entre tous les médias. le sujet s'épuise et en sus de son sens il perd son importance...
Liberté, communication, valeur, etc....
En fait un sujet n'est jamais aussi débattu qu'au moment où il a pratiquement disparu....
07:40
Citation:
on dirait du de Villiers ..

nan Alex pur sucre ban on peut etre sérieux de temps e temps
11:00
que la lumière de votre réflexion continue d'éclairer votre esprit ô notre commilonel
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