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02/07

Macron ne marche pas, il accélère. Il ne gouverne pas, il réinvente. Il ne tranche pas, il transcende. Tout en lui est mouvement, allure, élan : il parle en allant, pense en parlant, décide en pensant, et revient sur ses décisions sans jamais revenir en arrière. On ne le suit pas, on le devine.
Il a lu tous les auteurs, feuilleté toutes les idées, emprunté à gauche, dérobé à droite, et fabriqué un discours si poli qu’on y glisse sans s’y blesser. Il aime le peuple, à condition de le tenir à bonne distance, et de lui expliquer ce qu’il devrait vouloir, s’il était raisonnable.
Il règne par l’intelligence : la sienne surtout. Il éclaire ses ministres comme un soleil éclaire les plantes — ils croissent en fonction de sa lumière, mais ne durent qu’un printemps. Il change de cap avec tant d’élégance qu’on croit qu’il suit une ligne, quand il ne fait que tourner.
Il parle beaucoup de complexité : c’est là son royaume. Plus c’est obscur, plus il brille. Il ne répond jamais simplement, de peur qu’on comprenne trop vite. Il explique ce que l’on sait déjà, avec des mots que l’on n’emploie plus ; il parle de réforme comme d’un poème, dont il serait l’unique poète et l’unique lecteur.
Il aime le « en même temps » : faire et ne pas faire, dire et ne pas dire, promettre et corriger, réformer et ménager. Il crée la tempête, puis s’indigne de l’orage ; il invente l’incendie, puis arrive avec l’eau.
On l’écoute comme on regarde une horloge de précision : c’est brillant, complexe, admirable, et l’on n’a pas le temps de vivre pendant qu’on essaie de comprendre comment cela marche.
Macron ne convainc pas : il impressionne. Il ne charme pas : il fascine. Il n’unit pas : il aspire. Et quand il partira — car tous partent —, il aura laissé tant de traces de pas dans toutes les directions qu’on ne saura jamais vraiment d’où il venait.
vous comprenez mieux? déo gratias , tachez d'élire mieux la prochaine fois
04:51
au bout de son troisième baratin, devant les redondances et le manque de cohérence qui affligent tant de jeunes hommes qui ont appris à ne rien dire de leur essentiel,, de ce qui mène leur vie, en tentant de ne pas vraiment mentir....j'ai pris la décision de ne plus l'écouter.
J'ai encore toute liberté pour choisir un spectacle, quitte à payer pour cela....
D'ailleurs, les humoristes sont légion à suivre sa voie ; surtout ne choquer personne, aucune chapelle, aucune coterie.....Ce n'est pas facile de faire rire de rien, de pas grand chose...
La phrase de coluche prend vie dans la réalité d'aujourd'hui; " je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire"
Heureusement certains humopolitiques nous font encore sourire.
Le sieur Delogu par exemple, qui embrasse avec emphase le drapeau algérien.
c'est pur, c'est du pur jus de débit de boisson à l'ancienne...
Le plus amusant, c'est que le gars ne boit pas....je passe sur la dope, on ne peut pas accuser sans preuve...
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