| << Précédent | | Horace et le bucher des vanités | | Suivant >> |
|---|
Mais je dois déjà vous quitter mon cousin car à la bourse de Shangaï ils se battent pour savoir qui serait le plus volé, alors qu'au temple des sols, en Amérique, ceux qui se sont fait ruiner jouent à organiser la baisse. Que dis-je, ils organisent à coup de cornets à parler au loin, l'effondrement des plus belles affaires dans l'espoir d'en acheter ensuite les miettes avec ce qui leur reste de sols dans l'espoir de se refaire tout en priant Dieu que les cours ne remontent pas trop vite avant d'avoir pu acheter ces joyaux majestueux il y a encore un mois passé. C'est là mon cousin que l'on mesure l'intensité de la musique du bal des guignols tous bien serrés à la cour autour d'un Empereur complètement dépassé car bien trop jeune pour avoir vécu un jour pareille épopée. Les voila tous à mentir et à jouer avec le feu et c'est partout que l'on croise de pauvres hères les fesses en feu, hurlant comme des désespérés avant de sauter dans la rivière au premier pont qu'ils rencontrent. Notre jeune Empereur n'avais jamais rêvé pareil cauchemar et c'est avec dégoût qu'il a découvert que l'amitié n'allait guère plus loin que le contenu du bas de laine de son voisin.  La grande duchesse de Germany ne le lui a pas fait dire mon cousin, même que notre jeune freluquet en piqua une saine colère. Lorsqu'elle rentra dans son royaume, sur son bureau quelques brûlants dossiers l'attendaient.  Alors qu'elle se pensait forte et solide, ses caisses pleines et bien à l'abri du besoin... Elle découvrit avec horreur que bien que germaniques, les hommes n'en sont pas moins hommes et que c'est ruinés jusqu'au dernier sol que deux grosses officines de l'Empire Germanique comptait de plus au petit matin! Ayant lu dans l'Oie déchainée que le monarque de cette Europe timide était fort courroucé de sa répartie égoïste, elle décrocha son cornet à parler au loin pour appeler le Baron Sarkopressé, Roi de l'Europe pour un temps. Il se fit glacial et raccrochant sans un mot, autre que de lui conseiller d'attendre demain ... Demain ce fut ce pauvre banquier sévère qui appelait au calme dans la tempête qui se devait de conduire l'orchestre. Mais qui l'écoute mon cousin? Point de symphonie ni de rythme, ils sont tous devenus cinglés L'on peut entendre et voir déjà dans les étranges lucarnes bien de pauvres gens apeurés et désorientés qui parlent d'aller chercher subsistance au Mont de Piété dans l'attente d'une pension qui n'arrivera peut être plus jamais. Et si elle arrive mon cousin, ce sera d'argent frais, des billets tout neufs sans réelle valeur. Alors on hurle à la confiance, mon cousin, la confiance tous l'implorent, mais chacun n'a plus confiance que dans sa lessiveuse pour ceux qui en ont encore.... Il est amusant de voir la réalité ce ce que sont mes congénères, je les savaient un peu benêts, et les taquinent un peu en ne leur faisant pas dire, mais cela dépasse toutes mes espérances. A bientôt mon cousin, je vous en raconterai des vertes et des pas mûres. Gardez néanmoins Rossinante à l'écurie et donnez lui du bon picotin, car il se pourrait bien que les exotiques, ruinés demain à vendre leur huile lampante pour 3 fois rien, réagissent avec violence à ces caprices non maitrisés. A bientôt mon cousin Votre Horace dévoué.  Bon j'ai un peu bâclé, j'ai pas trop le temps ...  Soyez indulgent. | ||
 Citation: | ||
 | ||
Citation: Ca veut dire quoi, domi va s'imoler ? | ||
Mais non mani, d'autres s'en chargent bien à ma place et puis ici, ce n'est pas domi  c'est Horace | ||
| ||
| ||
Page 1 | ||
| << Précédent | | Horace et le bucher des vanités | | Suivant >> |
|---|