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![]() Dans l'Ariège à cause comme toujours de la ligne de partage des eaux, mais ça fait une pustule en Haute-Garonne. La tata est morte depuis quelque temps, mais pas mes papilles. Vous en avez vous aussi des souvenirs gustatifs : c'est obligé. | ||
Avec un cantou, un évier et une table. Et un chais pas loin. Pas que chais ; cellier aussi. Me souviens du choc de la première rencontre. Sa nièce et moi étions venus lui faire la surprise de me présenter, vers 1975. "Mais j'ai rien, enfin ! Je vais juste vous faire des oeufs-quartous-salade". C'est quoi, les oeufs-quartous-salade ? - des oeufs au plat cuits dans un peu de graisse de canard, à la cheminée et à la demande (Tata ne s'asseyait jamais à table), lesquels oeufs venaient du cul des poules qui couraient au jardin. Parfois un oeuf de cane. - les quartous sont simplement des patates à l'eau coupées en quartiers. Les patates du jardin, of course. - la salade, la première fois, c'était de la sucrine avec quelques aillets du jour. Huile d'olive et vinaigre du vin de Tata. J'en pleure encore. | ||
Citation: benjustement : raconte. | ||
Tata cuisinait aussi des pâtes, rarement. Parce que "ça faisait trop d'eau". Mais quand elle mettait l'égouttoire en zinc remplie des pâtes en question, sur deux bâtons non brûlés, vers le reste de feu de la cheminée... Quand les bâtons tombaient, ça voulait dire que le fromage dessus était à point. Elle s'est jamais trompée, Tata. | ||
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Mais mes grand parents maternel, souvenirs, souvenirs, six volées, par jour minimum, quand celà n'était pas la dizaine, enfant martyr, je sais j'ai connu, je connais très bien le problème, le crane ouvert plusieurs fois, mon sang partout, et une fois soigné, bien une nouvelle volée, pour avoir salit de mon sang le tapis de laine. Une volée le matin au réveil en sortant du lit, une volée en partant à l'école, six volée minimum par jour, mes grand parents, l'enfer. Et là je parles pas des tortures morales et psychologiques, là je n'arrive toujours pas vraiment a en parler. C'était plus dure encore que les volées. Le 6 rue Louis Aubert a Rouen je ne l'oublierai jamais ![]() | ||
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