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![]() ![]() «Nous ne bougerons pas de là », martèle la porte-drapeau de la section des déportés et internés de Villeneuve. À ses côtés, au pied du monument aux morts, boulevard de la République, les porte-drapeaux des Forces françaises libres, de « Rhin et Danube », de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance. Tous bien décidés à rester à la place d'honneur. Michel Faux, le président de l'ANACR, demande une fois de plus aux quatre porte-drapeaux de rejoindre les rangs. « Cette place est celle du porte-drapeau de la Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur. Il en a été décidé ainsi lors d'une réunion ». Les minutes s'écoulent. Personne ne bouge, le ton monte. Le porte-drapeau de la Légion d'honneur, lui, se trouve sur le parking derrière le monument aux morts. Lorsqu'il a vu s'installer ses « confrères », il est parti. « C'est la deuxième cérémonie où l'on ne peut être à cette place », indique la porte-drapeau de la section des déportés et des internés. Et l'on parlemente, le ton monte… En face, les autorités civiles et militaires, ainsi que les enfants des écoles, attendent. Tous les yeux sont rivés sur cette « guerre » des porte-drapeaux. Le député-maire Jérôme Cahuzac s'avance et vient demander à la jeune porte-drapeau de faire preuve de compréhension et de rejoindre les autres représentants et leurs bannières. Après de longs palabres, les quatre porte-étendards regagneront les rangs… Mais les esprits échauffés ne sont pas calmés et font dire des mots que celles et ceux, morts pour la liberté et la paix, ne sont heureusement plus là pour entendre. Le porte-drapeau de « Rhin et Danube » en rajoute une couche : « Ce ne sont pas les déportés qui se sont battus ! ». Des mots que la représentante de la section des déportés et internés a eu du mal à encaisser : « Comment pouvez-vous dire cela ? ». Pour cette dernière querelle, vite l'oubli. Un bon quart d'heure après, la cérémonie pouvait, enfin, débuter. L'émotion était là pour rendre hommage à toutes les victimes des guerres. Après la cérémonie, Pierre Blot a reçu l'insigne de porte-drapeau. Il veut croire que la guéguerre est finie ![]() | ||
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Citation: Tout cela devant le monument des morts qui eux ont payé de leur vie pour combattre ce porte drapeau là : ![]() Oublié aussi le respect des morts ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | ||
Citation:Les papys font de la résistance. ![]() | ||
Citation: Les déportés et internés c'est sur ont du combattre pour ne pas mourir, mais pas sur le champ d'honneur. Mais bon comme tout les autres aussi. Le 'pouvez vous dire cela', faut préciser le front, la bataille. Les victoires ou défaites vécues. ![]() | ||
Citation: ![]() Alors ils ont fait un seul monument en commémoration des morts de toutes les guerres...même ceux de la guerre de 100 ans ![]() ![]() | ||
Citation: Mais Jeppe enfin il y avait des mercenaires teutons pendant la guerre de 100 ans ![]() | ||
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Citation: Oui bien sur...mais c'étaient les écorcheurs des grandes compagnies...rien à voir avec ces sauvages de nazis ![]() | ||
Citation: C'est vrais que c'était du réjouissant là, y avait de quoi faire la fête. Ils s'embarrassaient pas avec des détails d'intendance ou de logistique. Faisaient dans l'immédiat. ![]() | ||
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