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25/08
On nous vend la démocratie française comme l’expression pure et vibrante du peuple souverain. Mais derrière le rideau de velours bleu-blanc-rouge, la réalité est moins glorieuse : l’Assemblée nationale est peuplée, saturée, monopolisée par des fonctionnaires.
Instituteurs, professeurs, hauts cadres de l’administration, inspecteurs des finances, juges ou énarques recyclés en députés : voilà la sociologie réelle de nos représentants. Où sont les ouvriers, les paysans, les artisans, les entrepreneurs, les indépendants, les salariés du privé ? Presque absents, invisibles, effacés par la marée de carrières publiques recyclées en carrières politiques.
Le résultat est simple : la démocratie française ne reflète pas la nation, mais son administration. Elle n’est plus le miroir de la société, mais celui de l’État qui l’écrase.
C’est là le vice originel de la Ve République : quand la politique se résume à la gestion publique, elle devient naturellement la chasse gardée de ceux qui vivent déjà de la sphère publique. La boucle est bouclée. Le pouvoir législatif, censé contrôler l’État, est confisqué par ceux qui en proviennent. Peut-on imaginer juge et partie plus parfaite ?
De cette domination découle un glissement idéologique : le socialisme administratif, non pas celui des utopies ouvrières, mais celui des bureaux ministériels. C’est la croyance aveugle dans la dépense publique comme solution universelle, la méfiance viscérale envers le risque et l’initiative privée, la passion pour la norme, la paperasse et la subvention.
Et parce que les fonctionnaires députés n’ont jamais connu la fragilité d’une entreprise, le stress du carnet de commandes vide, le poids d’un crédit à rembourser sans garantie de salaire, ils imposent au pays entier leur vision sécurisée, figée, étouffante. La France décline parce que ses lois sont écrites par des gens qui n’ont jamais eu à se battre pour survivre en dehors du giron de l’État.

Voilà pourquoi notre démocratie s’étiole : ce n’est plus une démocratie du peuple, mais une démocratie des fonctionnaires. Un huis clos où l’administration se reproduit, s’autojustifie, et entraîne tout un pays dans sa léthargie.
La véritable réforme, la seule révolution pacifique encore possible, serait de briser ce monopole. Redonner l’Assemblée aux vivants, aux actifs, aux producteurs, aux créateurs. Faire entrer le monde réel dans l’hémicycle. Sans quoi, la France ne sera plus gouvernée que par son passé bureaucratique, et non par son avenir.
31/08
certes, mais que peut-on offrir comme garanties aux gars du privé, une fois leur mandat ou leur ministère achevé ?
avec les fonctionnaires, c'est plus cool: on reprend son poste resté disponible, voire on saisit une promo en remplacement d'un retraité de n'importe quelle administration, ou mieux on bombarde dans le privé (seulement rémunérateur) pour assurer une meilleure retraite.
Soyez mobiles prenez des risques qu'ils disaient...
01/09
il suffira juste de ne pas permettre aux fonctionnaires de retourner vers le statut
c'est tout simple
"tu rentres en politique d'accord mais c'est sans filet"
01/09
hum ...tu risques de faciliter les candidatures de ceux qui n'ont pas grand chose à perdre:
A savoir ceux qui ont une petite fortune, ceux qui n'aiment pas leur boulot peu rémunéré et peu considéré....on voit se dessiner déjà la future droite et la future gauche
01/09
cela vaut mieux qu'avoir des "saumons d'élevage" comme Bayrou ou Larcher , qui viennent traiter les boomers , ces gras doubles [: ]
01/09
Larcher n'est pas gros. Il est rond, chaleureux et dynamique....
On manque de politique de cette trempe...de ce merveilleux culot que tant d'autres ont abandonné...
Un beau présidentiable, jeune encore d'esprit, et fonceur comme pas un...
02/09
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