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Les Etatsuniens ont eu longtemps la réputation de tout faire 10 ou 15 ans avant nous...
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Lorsqu'on VOIT où ils en sont...On est vraiment pas pressé de les rattraper!  |
Les américains sont en train de regrimper la pente quand nous, nous la descendons.
Intrinsèquement parlant ce sont des battants qui ne sont pas bloqués, qui plus est, par les tabous idéologiques dont nous crevons. Ils ont aussi cette chance de ne pas avoir un tempérament pleurnichard. Quand ils sont dans la m.erde ils n'attendent rien des autres, ils se battent. Quand j'ai affaire à des américains je constate que leurs qualités professionnelles et leur efficacité sont de loin supérieures aux nôtres.  |
Il est par ailleurs amusant de constater que tout américain décidant de vivre en France ne pourrait pas faire autrement que d'adhérer au FN. L'état d'esprit FN, c'est très exactement l'état d'esprit US ... c'est peut-être pour ça qu'on leur en veut un peu.  je me souviens d'amis américains qui admiraient beaucoup Jean-Marie Le Pen ! Sic !!!
Qu'en pense Jepe ? |
Citation:
L'état d'esprit FN, c'est très exactement l'état d'esprit US
Pas vraiment, non. Va donc expliquer à un frontiste que quand il réside à l'étranger il devra payer au Trésor la différence entre l'IRPP local et celui qu'il aurait payé en France ! Ca m'étonnerait qu'il soit emballé !
C'est pourtant ce que demande le Trésor Etatsunien. Et qu'il obtient, car celui qui ne s'acquitte pas de ce racket sera épinglé avec les intérêts quand il remettra les pieds là-bas.
C'est comme cela (par mon prof d'informatique qui était allé s'acquitter de cette différence) que j'ai appris à quel point l'IRPP était plus élevé là-bas que chez nous. |
Citation:
Quand ils sont dans la merde ils n'attendent rien des autres, ils se battent.
Ou ils font la queue au bureau d'aide sociale (cas bien plus fréquent).
Si tu lis Tocqueville, tu verras d'ailleurs qu'en 1830 c'était déjà le problème : Tocqueville déplore que le citoyen étatsunien attende tout de l'Etat - pire : que l'Etat le prenne en charge sans qu'il le demande - contrairement à la France où chacun se débrouille.
Bref, rien de tout ça n'est écrit dans les gènes. C'est vrai à un moment et s'il existe des Etatsuniens moyens entreprenants, la race a dû s'en éteindre peu après la fin de la guerre du Vietnam. Il reste quelques rares gens exceptionnels comme chez nous, et qui ont simplement de plus gros moyens de trouver des financements que chez nous (Nous avions en France tout ce qu'il fallait pour faire Google en 1995, sauf les business angels).Citation:
Quand j'ai affaire à des américains je constate que leurs qualités professionnelles et leur efficacité sont de loin supérieures aux nôtres.
Moi, en 25 ans, j'en ai rarement vu rester travailler au bureau après 17h30, mais il est vrai que c'est en faire déjà plus que les Britanniques. Et puis qui sait, l'efficacité, c'est peut-être de passer le moins de temps possible à travailler  |
Mais ça rappelle une mise au point faite naguère par Alex : aux USA, il existe deux partis : le républicain, qui correspond chez nous à la droite, et le démocrate, qui correspond chez nous à la droite aussi 
Bilan mirifique de ces alternances : 15 jours de congés payés légaux (plus quelques sick days), et licenciement avec 15 jours de salaire après 30 ans de boite, d'après des cas que j'ai connus.
Remarque, ils sont très doués, ils arrivent à faire davantage de déficit que nous quand même malgré ça ! Ah, s'ils avaient élu Ross Perot ! |
Citation:
Moi, en 25 ans, j'en ai rarement vu rester travailler au bureau après 17h30,
Nous compensons ce handicap avec nos 35H, nos congés payés sans fin et nos congés maladie bidon pris en charge à 100% par le contribuable! |
Quand on est dans la m.erde jusqu'au cou on essaie de se consoler en se persuadant que le géant américain va très mal et qu'il est proche de s'effondrer; Voui ! méthode Coué !  ... hélas, ce peuple a des ressources et s'il doit s'étaler, tout le monde s'étalera avec. |
Citation:
Nous compensons ce handicap avec nos 35H
Obtenues d'une part en échange de la flexibilité, et par ailleurs largement compensées par la disparition du 13ème mois dans la plupart des boites (pas chez les fonctionnaires qui n'en ont jamais eu, il est vrai)Citation:
nos congés payés sans fin
A priori, travailler 6 mois par an permettrait d'être productif ces six mois-là et d'avoir une vie normale les 6 autres. Le "sans fin", on en est loin !Citation:
et nos congés maladie bidon pris en charge à 100% par le contribuable!
Renseigne-toi sur la Sécu : c'est par nous et nos employeurs (pour ceux qui en ont encore un) qu'elle est (insuffisamment) financée, pas par l'Etat qui justement ne lui paie pas chaque année ce qu'il lui doit. Le contribuable n'a donc rien à y voir.
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9curit%C3%A9_sociale_en_France#Les_financements |
Citation:
ce peuple a des ressources et s'il doit s'étaler, tout le monde s'étalera avec
Les pays du BRIC ne se rendront même pas compte en matière commerciale que les USA ont disparu du jeu, hormis qu'ils devront passer pas mal de leurs traites dans le compte provision pour créances douteuses.
On ne peut pas se passer de clients, mais des clients insolvables, on s'en passe au contraire très bien : ça permet de vendre un peu plus à ceux qui ne le sont pas. Les cargos prendront d'autres routes et voilà tout, à production quasi inchangée des usines chez ceux qui savent encore produire.
Je dis "USA", je pourrais aussi bien dire "Europe du Sud", la France faisant dorénavant (comme on l'a appris avec le choix de Valenciennes comme siège pour cette région) de l'Europe du Sud. Ou de l'Afrique de l'Extrême-Nord. Merci, Chirac et Giscard, pour ce fabuleux décret sur le regroupement familial qui nous davantage mis au tapis que toute guerre récente, vu que ça fait un bail qu'aucune guerre n'a duré 35 ans consécutifs !
La France fut quelque temps jadis l'un des premiers pays du monde. Elle va trouver enfin une place de numéro 1 : premier pays du tiers monde  |
Rappel pour ceux qui n'ont pas eu la chance de lire cet ouvrage génial :Citation:
Le Français est un paresseux qui travaille beaucoup ;
L'Anglais, un paresseux qui ne fait rien ;
L'Allemand, un travailleur qui se donne du mal ;
L'Américain, un travailleur qui sait s'arranger pour ne pas faire grand'chose.
(Auguste Detoeuf, Propos de O.L. Barenton, confiseur, p.69, Éd. du Tambourinaire, 1962)
Les choses n'ont vraiment pas changé de 1962 à 2003. S'il y a depuis eu des miracles dans mon dos, le moins qu'on puisse dire est que personne n'a semblé les remarquer. |
| M'aurait etonné que Paganel soit d'accord avec ce que Theo explique avec raison! Tocqueville... Pourquoi pas Moïse aussi! Rhalala. |
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