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24/10/2008
1) L'Helium fait partie des gaz inertes. Il ne se combine avec rien d'autre (c'est une histoire de couches s, p, d, f, qui par une omission étrange - encore un coup des sionistes, sans doute - n'est pas dans le coran alors qu'elle le devrait en bonne logique puisque ce livre est censé avoir réponse à tout.

Bref, la couche électronique externe de l'atome d'hélium est saturée. Il n'existe pas de chlorure d'hélium, ni de sulfate d'hélium, ni d'oxyde d'hélium, pas plus qu'il ne peut en exister. Pour cette raison, on ne trouvera pas le moindre minerai d'hélium, ni sur la Lune, ni ailleurs (sauf à aller chercher des conditions de pression supérieures de pas mal d'ordres de grandeur, là où la physique commence à interagir avec la chimie elle-même) (*).

Quant à l'hélium gazeux, avec des températures atteignant 120 °C et plus au soleil et une gravité sux fois plus faible que celle de la Terre, il va êre autrement plus difficile d'en attraper que sur notre bonne vieille Terre où on en trouve encore un peu.

(*) Et cela, qui est vrai pour l'hélium, l'est évidemment aussi pour tous ses voisins saturés électroniquement du tableau de Mendéléev : néon, argon, krypton et xénon.


2) La production d'énergie industrielle par fusion n'est pas aujourd'hui un problème résolu, ni même en voie de l'être comme on l'avait pensé en 1950 ("c'est pour dans dix ans"), puis en 1965 ("c'est pour dans vingt ans"). Aujourd'hui, on n'ose plus même donner de date. Tout au plus va-t-on essayer - avec ITER - de voir un peu mieux ce qui se passe en environnement tokamak, pendant que continuent en parallèle les essais par confinement laser ou Z-machines, plus prometteurs et dix fois moins chers à mener... mais dont les fabricants ne peuvent pour cette raison pas "arroser" autant les journalistes ni les milieux décisionnels.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Z_machine

Pour le moment, la production d'énergie par hypothétique helium 3 lunaire a autant de sens que le moteur à eau des années 70, et les nombreux mouvements perpétuels de première espèce qui ont foisonné au Moyen-Âge.

Cela dit, les uns comme les autres sont en effet champions pour faire vendre du papier... et gamberger les naïfs

La Terre peut-elle perdre peu à peu son atmosphère comme l'a jadis fait Mars ? La question se pose, même si ce n'est pas pour tout de suite. Cette page donne de bonnes informations concernant les questions atmosphériques.
24/10/2008
Citation:
Quand à sa présence abondante sur la Lune et sa rareté sur Terre,ce n'est pas une question de pesanteur mais de champs magnétique terrestre qui le repousse.
Ah oui ? Peux-tu nous indiquer si selon toi l'hélium est diamagnétique ou paramagnétique ? Je te précise en effet qu'il n'est pas considéré à ce jour comme un métal ferreux

Quant à la masse de la Lune, rappelons qu'elle est de 7,35E19 tonnes. S'il en existait 1E6 tonnes "piégé", comme le suggère Pensées de l'Ours, par une sorte d'adsorption, cela impliquerait a priori de traiter 10 millions de tonnes de de Lune pour récupérer un gramme d'hélium. On aura beaucoup plus vite fait de le trouver dans l'atmosphère terrestre ou les océans

Et s'il est en surface, le problème n'en semble pas terriblement allégé : 151 m² de Lune à exploiter par gramme récupéré, qu'on me corrige si je me trompe. l'énergie nécessitée par le traitement et les navettes (accélération à 11km/s à peu près pour chaque voyage) rend la question problématique; rappelons par exemple que pendant les quelques centaines de secondes de sa combustion la fusée Saturn-V brûlait à elle seule un millième de tous les combustibles chimiques utilisés sur la Terre dans le même intervalle.

« Ayez les chifres en tête »

-- Mao Tsé-toung

A quoi sert-il de suivre des études si c'est pour ne pas se servir de ce qu'on a appris ?

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