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Harris ne considère pas le fanatisme islamique comme une déviance ou une folie qui affecte une minorité de musulmans et terrifie les autres. Il argumente au contraire que le fanatisme est le principe de base de l'islam. « Les musulmans sont, dès le plus jeune âge, endoctrinés dans un code de blâme qui exige un rejet fanatique de tout ce qui menace la suprématie de l'islam », écrit-il. (...) Un bon musulman doit tout oublier : propriété, famille, enfants et même sa vie pour l'islam. On enseigne aux enfants en particulier à se montrer durs et dénués de compréhension

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Harris does not regard Islamic fanaticism as a deviancy or a madness that affects a few Muslims and terrifies many. Instead he argues that fanaticism is the basic principle in Islam. “The Muslims are, from an early age, indoctrinated into a shaming code that demands a fanatical rejection of anything that threatens to subvert the supremacy of Islam,” he writes. During the years that this shaming code is instilled into children, the collective is emphasized above the individual and his freedoms. A good Muslim must forsake all: his property, family, children, even life for the sake of Islam. Boys in particular are taught to be dominating and merciless, which has the effect of creating a society of holy warriors.

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Autre élément très inquiétant, un article du Figaro, le 20 décembre dernier, de l’ex-députée néerlandaise d’origine somalienne et musulmane, Ayaan Hirsi Ali, dont j’ai eu l’occasion de vous parler dans un article précédent, et qui nous affirme la totale ignorance dans les pays musulmans de l’existence de cet Holocauste, qu’elle-même n’a découvert qu’à l’âge de vingt-quatre ans, dans le cadre des programmes d’éducation obligatoires pour obtenir la nationalité néerlandaise ! Au cours de son éducation en Arabie Saoudite, ses professeurs, sa famille ou ses voisins lui répétaient quasi quotidiennement, dit-elle, que les juifs étaient l’incarnation du mal, les ennemis jurés des musulmans et que leur but était de détruire l’islam. En revanche jamais la moindre information sur l’Holocauste qui, pour un musulman, n’est donc même pas un évènement historique majeur.

Plus inquiétant, quand elle vivait en Afrique, dit-elle toujours, toute cérémonie s’accompagnait d’insultes envers les juifs, qui étaient rendus responsables de toutes les guerres, des épidémies, et présentés comme capables de tout pour tuer les musulmans. La conclusion était qu’il fallait prier Allah pour qu’il les détruisent, et se préparer à les exterminer si "nous- les musulmans- ne voulions pas nous-mêmes être exterminés".

Il est clair pour elle que nos dirigeants occidentaux se ferment les yeux volontairement sur cette réalité, et que la conférence d’Ahmadinejad n’est qu’une manifestation de ce qui ne semble pas être un négationnisme a posteriori, mais une ignorance organisée et voulue dans le monde islamique d’un évènement historique pourtant majeur. Pour elle, si la propagande nazi s’est terminée par la Shoah, il y a un risque que le même décervelage dans le monde musulman n’aboutisse à terme à quelque chose de semblable, d’autant plus que le cancer de la guerre israélo-palestienne l’y pousse.

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