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La fusion nucléaire est une réaction où deux noyaux atomiques s'assemblent pour former un noyau plus lourd (par exemple un noyau de deutérium et un noyau de tritium s'unissent pour former un noyau d'hélium plus un neutron). La fusion des noyaux légers dégage une énorme quantité d'énergie provenant de l'interaction forte, bien plus importante que la répulsion électrostatique entre les constituants des noyaux légers. Ceci se traduit par un défaut de masse (cf. énergie de liaison ; E=mc²) ; le noyau résultant ayant une masse moins élevée que la somme des masses des noyaux d'origine

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Nan : c'est pas la radioactivité qui fait ça.

Ce sont des atomes qui s'entrechoquent et qui, par ailleurs, sont radioactifs.

Vous mélangez tout.

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L'énergie est ci-dessus.

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Ci-dessus, la radioactivité

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la radioactivité ne peut pas faire fondre la neige.

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On va mettre ici votre source de références

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lisez la bien

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Pas tout de la lire, il faut savoir aussi la comprendre

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J'ai pas les bases.

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Alors ? ça fait fondre la neige ?

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Alors ? ça fait fondre la neige ?

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Il le fait exprès ou il est parfaitement idiot?

Bon, Paga, je vous le laisse, le jeu ne m'amuse plus.

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Il le fait exprès ou il est parfaitement idiot?

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le fait pour un corps d'être radioactif suffit-il à faire fondre la neige ?

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Un tour sur la Wik te déniaisera. Maintenant, on ferme jusqu'à ce que tu te sois mis à niveau. Salut !

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Bien que la radioactivité se soit manifestée dès le commencement de l'Univers, les humains, jusqu'à la fin du siècle dernier, ont vécu à leur insu dans un environnement radioactif.
La découverte de la radioactivité: A la fin du 1895, à Würzburg en Allemagne, en étudiant les rayons cathodiques, Wilhem Conrad Röntgen découvre les rayons X. Il envoie ses résultats et ses clichés à plusieurs savants en Europe. Le 20 janvier 1896, à Paris, Henri Poincaré présente cette découverte, ainsi que les toutes premières radiographies obtenues en France, à ses confrères de l'Académie des sciences.
En 1889, le physicien britannique d'origine néo-zélandaise, Ernest Rutherford avait trouvé que l'Uranium émettait deux sortes de rayons qu'il appela alpha ( ) et béta ( ). Il est remarquable que Henri Becquerel ne reconnut jamais que l'Uranium émettait des rayons alpha, aisément absorbables, parcequ'il n'avait pas réussi lui-même à les observer.


Dans sa conférence Nobel de décembre 1903, il indiqua que l'Uranium n'émettait que des rayons béta. Les rayons Uraniques découvert pas Henri Becquerel n'étaient pas les rayons alpha, qui n'étaient pas en mesure de traverser le papier, mais les rayons béta, plus pénétrants, émis par les descendants directs de courte période, de l'Uranium, l'Uranium X1 et l'Uranium X2. En 1900, le physicien Paul Villard, à l'Ecole Normale Supérieure avait mis en évidence des rayonnements non déviables extrèmement pénétrants qui seront nommés rayons gamma ( ). Pierre et Marie Curie avaient découvert en 1899 ce qu'ils appelèrent la radioactivité induite : tout corps placé au voisinage immédiat d'un sel de radium fortement radioactif acquiert à son tour une certaine radioactivité qui persiste pendant quelques temps. Pierre Curie et André Debierne poursuivront l'étude de ce phénomène.
Or, presque simultanément, à Montréal au Canada, Ernest Rutherford avait mis en évidence un phénomène similaire pour les composés du Thorium, mais son interprétation se révelait différente de celle de Pierre Curie. Pour le physicien britannique, le thorium émettait continument un gaz radioactif, "l'émanation", qui donnait lieu à un dépôt radioactif sur toute surface à son contact. Avec le chimiste Frédérick Soddy, Rutherford prouva, en 1902, par une suite d'expériences remarquables, la justesse de son hypothèse : le thorium solide se transformait peu à peu en un autre solide, le thorium X, celui-ci se transformait en un gaz de la série des gazs rares et ce dernier se tranformait à son tour en un solide.


La radioactivité était la transmutation d'un élément chimique en un autre par émission de rayonnements. Les corps radioactifs avaient une histoire et l'énergie ainsi dégagée était énorme, comparée à celle des réactions chimiques.
En 1901, Pierre Curie avait observé les effets de brulûre des rayonnements en plaçant une source radioactive pendant une dizaine d'heures sur son propre bras, et Henri Becquerel s'était brûlé accidentellement avec une source qu'il transportait dans la poche de son gilet. Quelques mois plus tard, Pierre Curie entra en contact avec des médecins dermatologues, ce qui conduisit aux premières applications thérapeutiques, au traitement de certaines affections cutanées. En 1903, Pierre Curie et Albert Laborde mettent en évidence la chaleur produite continuellement et spontanément par les sels de radium. En une heure, la quantité de chaleur ainsi dégagée par le radium permet de faire fondre plus que son propre poids de glace. A l'époque, le physicien Lord Kelvin avait calculé que la Terre ne pouvait pas être plus vieille que 100 millions d'années, par suite de ce refroidissement progressif dû au rayonnement de sa chaleur dans l'espace. Or, vers 1903, il fut constaté que de très nombreux minéraux contenaient en très faible proportion des substances naturellement radioactives. Pour l'ensemble de la croûte terrestre, cela représentait beaucoup de radioactivité, donc beaucoup de chaleur dégagée.



Rutherford montra que la chaleur produite par la radioactivité apportait ainsi une contribution essentielle à la chaleur interne de notre planête. Les scientifiques comprirent alors pourquoi la Terre était bien plus vieille que ce qu'avait estimé Kelvin, pourquoi sa température était demeurée la même depuis des millions d'années, participant ainsi au développement de la vie sur notre globe.

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